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 Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)

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Carmen Westfall
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Carmen Westfall


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MessageSujet: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeLun 28 Sep - 19:49

    Marcher. Aller où ses pas la mènent, parce qu'un endroit en vaut bien un autre. Ne plus penser, surtout. Oublier. Marcher et oublier, ne faire plus que sentir le vent froid sur sa peau et les pavés du trottoir sous ses pieds. Carmen avançait doucement le long de cette avenue au bord de la Tamise. Elle se retournait sans cesse, la paranoïa recommençait à s'emparer d'elle. Cela faisait déjà deux jours qu'on ne l'avait pas harcelée, c'était un exploit. « Regardez, ce serait pas l'autre catin? Hé, t'as abandonné ton enfoiré de copain? Sage décision, de toute façon il valait pas grand chose! Hé, hé, il était bon au pieu, au moins? » Il semblerait que j'ai parlé trop vite. Carmen n'eut pas le temps de se retourner pour observer le visages de ses jeunes assaillants qu'ils avaient détalé. Ses cheveux fouettaient son visage, alors qu'elle avançait. Son enfoiré de copain, c'était Aidan Martin, son petit ami. Elle l'avait aimé, et l'aimait encore. Un peu, au moins.
    De toute façon, elle se devait de le soutenir. On ne lui donnait pas le choix, mais Carmen prenait ce rôle sans en demander plus. Parfois, elle avait envie de tout arrêter, d'avoir quelques années en moins et de ne plus se faire appeler 'catin' dans la rue. Et encore, catin ce n'était pas le pire qui était arrivé. Elle avait eu droit à des « Crève, pétasse! » et des « Pauvre fille, c'est pitoyable. ». Entre la pitié et la mort, le choix était des plus complexes.
    Fuir aurait pu paraître une agréable alternative, mais apparemment elle n'en avait pas le droit.
    Ses pas tapaient le rythme au fur et à mesure qu'elle avançait, et elle se souvint de l'air de leur dernière chanson, une chanson d'amour. Carmen entonna le premier couplet, mais sa voix se perdit en un souffle glacial. Liam une fois lui avait confié que cette chanson lui était destinée. Carmen aimait beaucoup Liam, même si tout les opposait. Il était séducteur, elle était timide. Il était grand, elle était petite. Ils n'avaient que deux choses en commun : la musique et Aidan. Et encore... Le second n'était peut-être plus pour très longtemps.
    Un bip sortit Carmen de sa rêverie. Maudits soient les portables! Un texto de Liam. Quand on parle du loup...


    RDV à ton endroit préféré. Tu sais de quoi je parle. Viens, STP!

    Carmen ne put retenir un sourire. Elle n'aurait jamais dû dire à Liam où elle aimait passer du temps seule, avec un bon bouquin. Quel enfoiré... Elle ne pouvait refuser, et de toute façon avait l'intention de s'y rendre. «Tu mériterais pas que je vienne... » chuchota-t-elle. En quelques secondes, elle eut tapé la réponse sur son téléphone.

    De tte façon j'y allais. A toute.

    Son pas s'accélérait, elle avait envie de courir mais ne le fit pas. Son souffle s'accéléra.
    Carmen avait peur qu'il y ait du monde au parc, mais espérait que Liam n'aurait pas pris ce risque .
    Que lui voulait-il? Ca, c'était une bonne question. Discuter, très sûrement. Carmen aimait avoir de long débats passionnés avec Liam, qui trouvait toujours les arguments qui lui donnaient le dernier mot. Jamais, oh non jamais, ils ne parlaient d'eux ou d'Aidan. Ils parlaient de leurs goûts musicaux, se disputaient sur « est qu'un tel est un génie ou ne mérite-t-il pas un plus haut statut que toutes ces popstars? », discutaient de la composition des morceaux du groupe. Mais l'idée même de parler de leur relation était exclue. Carmen espérait pourtant à chaque fois que c'est de cela que voulait parler Liam, n'osant pas aborder elle-même le propos. Pourtant, ce jour là, elle devait avoir un entrain particulier : si Liam ne s'approchait pas du sujet, elle le ferait, tout simplement. Tout simplement... plus facile à dire qu'à faire.
    Elle arriva devant le parc, ne pouvant presque plus respirer, son coeur battait vite. Il en parlerait, il en parlerait. Carmen entra, chercha son ami du regard et le trouva, là, assis sur un banc. Aucun journaliste. Elle y alla d'un pied décidé, comme lorsque l'on entre dans l'arène avec les fauves, prêts à les vaincre.
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Liam White

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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeLun 28 Sep - 21:37

    Les mains s'étirant vers le plafond, une douce mélodie de fond berçait la pièce dans laquelle se trouvait Liam. Allongé dans son lit, son regard se posa sur son réveil qui affichait que la seizième heure de la journée venait d'être dépassé de 43 minutes. Se redressant lentement, ses mains frottèrent son visage, tentant d'oublier que son sommeil avait été interrompu à de nombreuses reprises à cause de ce qu'il se passait depuis voilà quelques temps. La tension qui régnait dans le groupe le travaillait, pourquoi avait-il fallu que cela se passe ainsi, hein? Pourquoi le pire était tombé sur la tête d'Aidan, et pourquoi ce dernier ne tentait pas de relever la tête au lieu de se montrer détestable avec tout le monde, s'en voulant de ce qu'il s'était passé. Il ne se rendait pas compte que pendant ses remises en question, la concurrence gagnait du terrain et même si la gloire n'était as la priorité de Liam, il y avait un certain respect à avoir envers des fans, celui de se montrer solidaire, comme tout le monde l'avait toujours été, jusqu'à cette histoire. «Putain…» souffla-t-il avant de passer de l'eau sur son visage, redressant doucement son visage pour adirer sa mine qui laissait tout de même apparaître des cernes quelque peu timide. Caressant doucement sa joue d'un geste las, il aurait certainement pris le soin de se raser, mais sa seule envie était de sentir l'eau couler sur son corps afin de le réveiller et de le pousser à sortir prendre un peu l'air.
    L'eau glacée n'avait pas tardé à couler, détruisant les pensées qui envahissaient son esprit, Liam resta immobile tout en laissant son corps grelotter durant plusieurs minutes sous son pommeau de douche. C'était juste l'affaire de quelques minutes, quelques minutes qui suffisaient à lui rappeler qu'il avait bien mieux à faire qu'à se torturer l'esprit. Il avait entretenu des interviews et il n'avait jamais cessé de répéter la même chose, il n'avait plus besoin de réfléchir à ce qu'il dirait, car la seule chose que les journalistes allaient prendre en compte, était comment se sentait le groupe; les mensonges étaient certainement ce que Liam savait le mieux manipuler au monde. Dire que la vie d'artiste avait été plutôt sympathique jusqu'ici, voilà qu'il voyait la dure réalité. Un jean, un t-shirt et un pseudo-blouson furent enfilés par Liam, tenue banale, mais qui correspondait à ce qu'il était, sans oublier des chaussures datant d'il y a déjà quelques années mais qui laissaient ce côté narcissique qu'avait Liam, étouffé, signe peut-être de cette lassitude à se lever la tête embrouillée.
    Enfin, il sentait le vent venir fouetter délicatement son visage, ses pas se complétèrent, trouvant finalement une destination, celle du parc. Etrange, ou finalement même pas, il pensa à Carmen, était-elle en train de soutenir Aidan où sa patience commençait vraiment à perdre son éclat? Il l plaignait, elle qui devait supporter Aidan, trop égoïste pour penser un peu aux autres. Quelle idée aussi de pourrir l'ambiance du groupe, forçant tout le monde à resserrer les liens et donc, à en rapprocher certains, comme Carmen et… Liam. Jamais ce dernier n'aurait pensé qu'un jour, Carmen pourrait l'intéresser. Premièrement, c'était la petite amie d'Aidan, soit la copine de son meilleur ami et croyez-le ou non, Liam était une personne qui tenait aux amitiés. Deuxièmement, Carmen n'avait rien des femmes qu'accostait Liam, au contraire, elle était timide, certes elle parlait comme toutes les femmes, mais ça ne se faisait pas comme ça. Et puis un jour, Carmen et Liam s'étaient croisés, ils avaient bu un verre, se livrant presque l'un à l'autre comme jamais ils ne l'avaient fait entre eux. Putain de déclic et putain de cœur, Liam avait été touché par le charme de cette magnifique brune et malgré le fait qu'il tente d'être éloigné de celle-ci, il n'y arrive pas, impossible. Les journalistes étaient même venus s'emmêler, ces salops avaient osé étaler ça lors d'une interview que Carmen avait accordé et certainement trop surprise, le silence qu'elle avait laissé pendre sur la question avait été la réponse qu'attendait tout le monde. Quant à Liam, personne ne lui avait demandé la moindre question à ce sujet, il faut dire qu'il savait répondre et qu'il faisait tout pour défendre l'intérêt de son groupe, mais à force de défendre, il avait peur se céder un jour… Il avait beau être l'homme le plus sûr de soi, le doute parfois pesait et vous poussait à la faute.
    Ce fut en s'asseyant sur ce banc qu'il sortir le portable de sa poche, écrivant à texto à cette fameuse femme. Il se trouvait là où elle se sentait à l'aise, c'était l'occasion d'être quasi certain de la voir et de parler, de s'évader un peu de ce qui le bouffait. Le message envoyé, il eut une réponse quelques secondes plus tard, laissant apparaître le premier sourire de la journée sur les lèvres du californien d'origine.
    Le regard dévisageant les personnes qui passaient à côté de lui, il leur adressait de simples sourires, certaines ralentissant leurs pas avant de passer leur chemin, tandis que d'autres l'ignoraient totalement. Un rire étouffé, il baissa doucement la tête tout en voyant que les minutes avaient défilé et qu'il était peut-être tant qu'elle fasse son apparition. Ce doux parfum qui fut emporté par le vent fit tourner doucement la tête du batteur sur les pieds de la jeune femme, souriant davantage jusqu'à tomber sur son visage et croiser son regard. Lui souriant, il tapa doucement sur le banc tout en lui disant avec un sourire sincère, la voix peut-être encore affaiblie… Son seul mot de la journée avait été «putain», c'était le moment de redresser la barre.

    «T'aurais au moins pu faire un effort sur la tenue… Je m'étais mis sur mon trente-et-un, tu déçois…»
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Carmen Westfall
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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeMar 29 Sep - 19:07

    «T'aurais au moins pu faire un effort sur la tenue… Je m'étais mis sur mon trente-et-un, tu me déçois…» Un sourire ricocha sur les lèvres de notre belle brune, qui ne manqua pas de répondre d'une voix qui se voulait distante « Désolée de te désappointer, mais ton message ne précisait pas que tu me conviais à un rendez-vous d'affaires. Et pour un businessman, tu aurais peut-être mieux fait de te raser. » Ils se regardèrent quelques secondes, d'un air méprisant. C'était comme un petit jeu entre eux qui s'était instauré dès leur première « vraie » rencontre. Evidemment, Liam était bien plus doué qu'elle, qui ne pouvait s'empêcher de finir par lui lancer un sourire complice, ce à quoi il répondait par un haussement de sourcils.
    Elle s'assit sur le banc, là où Liam avait précédemment posé négligemment sa main, comme pour lui signifier qu'elle avait le droit de s'asseoir à ses côtés. Tel un roi, il choisissait sa cour : apparemment, Carmen était acceptée dans celle de Liam, et ce n'était pas un mince honneur que lui faisait sa seigneurie.
    Ses yeux presque noirs vinrent se poser sur les mains de son ami qui paraissait regarder au loin. Il avait de belles mains, de belles mains qu'elle aurait aimé pouvoir toucher, pour sentir leur chaleur et leur rugosité, mais elle ne le pouvait pas. Un soupir de frustration. Une pensée, celle d'en finir avec Aidan. Une envie plus qu'une pensée, désormais.
    Carmen regarda Liam, qui semblait toujours fixer l'horizon. Elle aurait tellement aimé poser sa main froide sur cet harmonieux visage, et lui dire ce qu'elle rêvait de lui dire. Mais encore une fois, il fallait qu'elle distingue rêve de réalité. C'aurait été trop beau, et depuis quelques temps, rien n'était plus beau dans cette vie. Elle comprenait désormais toutes ces grandes actrices qui en finissaient avec la vie parce que c'était trop dur. Elle comprenait tous ceux qui avaient voulu les suivre. Qu'aurait-elle fait si en lieu et en place de Leeroy, c'était l'un des deux maîtres de son coeur qui était parti conquérir es astres? La question était insoluble, Carmen le savait, mais elle ne pouvait s'empêcher de se la poser. Pendant ce temps, la course entre les aiguilles de sa montre continuait, les secondes dépassaient les minutes qui elles-mêmes dépassaient les heures. Au final, le temps serait le grand gagnant de la course, car les aiguilles étaient à son service, comme les valets de ce cruel maître qui blanchit les cheveux et flétrit la peau. On a beau le combattre, il nous rattrape toujours, emportant avec lui les plus beaux souvenirs mais aussi les pires moments.
    Le vent souffla un grand coup, tirant Carmen de sa rêverie et emmenant sa chevelure assaillir Liam, comme l'auraient fait toutes ces groupies hystériques que Carmen abhorrait et qui trop souvent s'immiscaient dans des instants comme celui-ci. Elle rit, brusquement ramenée à la réalité, mais heureuse d'être là avec cet homme, qui se trouvait être le meilleur ami d'Aidan, bien qu'elle aurait préféré qu'il ne le fut pas. Liam se retourna vers elle et Carmen put enfin plonger ses yeux dans ceux de son interlocuteur. Elle lui sourit, oubliant tout à coup tout ce à quoi elle avait pu penser. Lui aussi souriait, ce qui lui faisait apparaître d'adorables petites fossettes au creux de ses joues mal rasées. Carmen avait longuement réfléchi à ce qu'elle pouvait dire, et opta pour la solution la plus simple.

    « Pourquoi devais-je te rejoindre ici? » Simple, clair et concis. Espérons que la réponse sera construite sur le même schéma. Carmen n'aimait pas prendre les chemins de traverse pour au final ne rien dire.
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Liam White

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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeJeu 1 Oct - 18:33

    Son regard admirait presque celui de Carmen, n'évitant pas ce petit sourire qu'elle avait été obligée de dessiner sur ses lèvres bien dessinées. Faisant presque de même, ses lèvres s'étaient doucement étirées avant qu'elles ne se séparent pour laisser des mots se former.«Je crois que j'ai du oublier le fait que tu ne sois pas une fan ahurie, ça explique tout.» Souriant davantage, il quitta rapidement la jeune femme du regard, se concentrant alors sur ce qu'il se passait en face de lui; rien. Comme souvent, ce serait elle qui trouverait de quoi engager réellement la discussion, lui se contenterait simplement d'imposer la loi du silence, d'apprécier sa présence sans en dire un mot.
    Triste? Non, c'était Liam, c'était sa façon d'être face à une personne comme Carmen, cet éclair tout droit descendu du ciel pour le foudroyer sèchement. C'était difficile à le comprendre, même pour lui. Cette brune sagement assise sur ce banc avec lui n'avait aucun trait de caractère pouvant toucher à ceux de Liam, ils étaient totalement différents et les points qui les rapprochaient étaient la musique… et Aidan. Quelle idée aussi de ressentir cette chose bouillir dans votre cœur lorsqu'elle s'approche de vous, c'était tout de même la petite amie de son meilleure ami, celui pour qui il s'est sacrifié et inversement.
    Il y avait toujours des réponses sur le pourquoi du comment, mais là c'en était troublant. En temps normal, son regard serait posé sur elle, il la regarderait sans cesse comme il en regarderait une autre seulement, c'était différent. Elle avait quelque chose que les autres n'avaient pas, il y avait cette assurance qu'il sentait flancher mais qu'il se refusait de lui montrer. Il y avait beaucoup de choses au final qu'il ne montrait pas à Carmen, pour la simple et bonne raison qu'il avait du respect pour Aidan et… Le groupe, du moins c'est ce qu'il se dit.
    Certes, penser à Carmen le ramenait à savoir qu'il n'y avait aucune chance, mais ça lui apportait aussi ce dont il avait très peu connu, ou trop peu connu. C'était une sensation agréable et même si l'envie de faire glisser ses doigts sur les siens lui avait traversé l'esprit plus d'une fois, il n'avait rien fait.
    Baissant doucement les yeux sur le sol, il sentit les cheveux de la belle brune lui fouetter le visage, l'obligeant alors à la regarder et à lui sourire bêtement. Heureusement, leurs regards étaient s'étaient une nouvelle fois croisés, leur permettant de se regarder longuement, de profiter du silence avant qu'elle ne prenne la parole pour l'interroger. Restant silencieux encore quelques secondes, il se contenta de la regarder avec ce petit sourire, glissant ses mains au fond de ses poches pour finalement lui répondre tout en haussant ses épaules.
    «Je ne sais pas… Peut-être que j'avais juste envie de voir si tu te dépêcherais pour venir me rejoindre… Et à voir tes joues, j'ai le droit de parier sur le fait que tu n'aies pas réellement marcher pour arriver ici… Ou bien tu cherchais à fuir quelqu'un?» Ses sourcils se haussèrent doucement en guise de provocation, en plus de son sourire qu'il avait retenu en s'en mordillant doucement les lèvres. C'était un peu du Liam, il aurait effectivement pu lui dire qu'il était là parce qu'il appréciait sa présence – bien qu'elle le savait certainement – mais au lieu de ça, il avait joué sur la provocation, tentant simplement de la mettre mal à l'aise, car après tout c'est ce qu'il savait faire de mieux. Son meilleur atout était de prendre le dessus sur les autres et de les mettre dans une situation assez intimidante, une manière de se construire un rempart et être quelque peu intouchable… Malheureusement pour lui, avec le temps et surtout avec le nombre de fois où il voyait Carmen, elle le connaissait… et peut-être trop à son goût.
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Carmen Westfall
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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeSam 3 Oct - 17:30

    « Alors tu aurais dû réfléchir, voilà. Et si tu ne veux pas de mon vieux jean, autant que lui et moi repartions tout de suite! » Voilà une réponse à laquelle Liam ne semblait pas s'attendre. Cela fit sourire Carmen, ravie d'avoir pu lui clouer le bec. D'habitude, il avait le dernier mot, mais ce jour-là monsieur ne semblait pas avoir la tête à jouer. Dommage... Parce que Carmen aurait eut envie de lui en mettre plein la tête. Parce qu'elle avait presque couru pour lui. Parce qu'elle aurait voulu qu'il ne complique pas les choses. Parce que c'était la faute de Liam si les choses étaient ainsi. Elle l'interrogea. Pourquoi avait-elle dû venir? «Je ne sais pas… Peut-être que j'avais juste envie de voir si tu te dépêcherais pour venir me rejoindre… Et à voir tes joues, j'ai le droit de parier sur le fait que tu n'aies pas réellement marcher pour arriver ici… Ou bien tu cherchais à fuir quelqu'un?» répliqua-t-il avec son air provocateur. Carmen ne voulait pas admettre qu'elle avait pressé son pas, et les mots de son ami avaient réussi à la déranger dans son petit confort : il avait repris le dessus. Mais elle n'abdiquerait pas, sinon à demi-mots. « Le vent m'a refroidi les joues. Pour ta gouverne, sache que je ne fuyais personne. Et si j'avais dû fuir quelqu'un, ç'aurait probablement été toi. » Paf, prends toi ça. Inconsciemment, la brunette voulait qu'il lui embrasse les joues, rien que pour les réchauffer. Bien entendu, il ne le ferait pas, ce serait trop facile et en même temps trop dur. Non, leur relation était plus complexe, plus alambiquée, faite d'envies refoulées et de sentiments partagés.
    Carmen se leva, elle commença a faire les cent pas autour du banc où était assis le jeune guitariste. Elle avait envie de mouvement, de réactions. Pourquoi ne s'énervait-il pas? Pourquoi continuait-il à jouer les types distants? Même Carmen voyait clair dans son jeu : pourquoi n'abandonnait-il pas ses façades stupides?
    Le seul qui se laissait encore berner était Aidan. Et encore, il ne resterait plus longtemps dans l'ignorance.


    « Liam White, tu es le roi des imbéciles, le souverain du pays des nazes, le dictateur du ridicule. Je te déteste et te méprise. Assume au moins ce que tu penses au lieu de jouer. La vie n'est pas un jeu. Apprends-le. » lança-t-elle soudain. A cet instant là, elle le pensait. Carmen avait une telle envie de le frapper qu'elle la réprima en se mordant ses lèvres gerçées. Elle n'était pas en colère contre lui, mais avait besoin de défouler tous ses désirs réprimés : Liam semblait le mieux choisi pour en faire les frais. Le voir, là, sur ce banc, à jouer les innocents, alors que tous deux pensaient à la même chose... C'était trop dur. Elle avait envie, besoin, de dire ce qu'elle cachait. Un fardeau partagé est parfois plus facile à porter que lorsque l'on est seul.
    La jeune femme tomba presque sur le banc, prête à sangloter. Elle ne savait pas si Liam comprenait, ni si il lui en voudrait. Il lui en voudrait sûrement et ce serait normal. Carmen s'en voulait de ces mots sortis si brutalement. Sa lèvre inférieure tremblait et ses yeux brillaient. Non, elle ne pleurerait pas. Il ne fallait pas pleurer. Jamais elle n'avait pleuré pour avoir insulté quelqu'un, elle ne commençerait pas ce jour là.
    Après tout, il l'avait bien mérité, essayait-elle de se persuader afin de calmer toute cette tension. Carmen n'osait pas croiser le regard de Liam, de peur de n'y voir que reproches et calomie, tout ce qu'elle redoutait. Elle songea un instant à quitter les lieux, pourtant ne pouvait se résoudre à quitter son assise pour rentrer chez elle. Il manquait une réponse, qu'elle obtiendrait coûte que coûte. Ils ne pouvaient en rester là. Carmen songea à s'excuser des mots durs qu'elle avait eu, mais ne le voulait pas, préférant attendre les reproches de Liam pour se sentir coupable.


    (excuse ce post, je n'avais pas d'idée de rebondissement Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) 213575)
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Liam White

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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeDim 4 Oct - 1:30

    Pris à froid? C'était le cas de le dire, Carmen avait réussi un démarrage qui avait littéralement laissé sur place le jeune homme qui en était resté silencieux. Avait-il manqué un épisode ou la talentueuse chanteuse avait quelque chose à montrer à Liam? Ce dernier était vraiment étonné, et même si son visage n'en montrait rien, au fond de lui, il se sentait en retard sur la conversation. Une chose était certaine, il allait devoir monter dans le prochain train s'il ne voulait pas se faire distancer et être délaissé par celle qui venait tout simplement de le bombarder d'une simple et courte phrase. Certes il y avait eu pire, mais d'entrée de jeu, c'était surprenant et n'y étant pas habitué, il allait falloir augmenter le niveau et pourquoi pas, briser l'assurance qu'avait pris la jeune femme, appréciant certainement le silence que Liam venait tout juste de briser pour la provoquer. Elle devait savoir que si elle le cherchait, elle le trouverait et que désormais, la moindre de ses paroles seraient une occasion pour lui de reprendre le rôle qu'il avait toujours, de celui qui dominait l'échange, jusqu'à pousser Carmen à la faute. «… ou Aidan.» avait-il soufflé en guise de réponse, avant de la regarder se lever. Son sourire qui avait disparu face aux paroles de la jeune femme avait repris sa place sur les lèvres de batteur. Joignant ses mains, son attention s'était posé sur Carmen qui marchait autour de ce banc, attirant la curiosité de l'homme qui lui avait demandé de venir ici. Étrangement il ne réagissait pas, non il la regardait en souriant, muet comme un tombe. Ses mains étaient même sorties de ses poches pour se déposer derrière son crâne, laissant alors tomber sa tête en arrière, refermant doucement ses yeux en écoutant les pas réguliers de cette femme qui avait l'air agitée et… agacée? Agacée certainement, surtout lorsqu'un enfoiré comme Liam s'amusait presque à l'ignorer. A la base, c'était lui qui l'avait poussée à venir ici et pourtant, c'était elle qui menait la conversation, au point de balancer quelques douces vérités à Liam.

    Ce dernier n'avait pas réellement réagi, du moins pas tout de suite, il était encore resté immobile l'espace d'une bonne trentaine de secondes. Ce ne fut qu'en entendant Carmen atteindre à nouveau le banc qu'il ouvrit les yeux, regardant droit devant lui, il se redressa en faufilant lentement ses mains dans les poches arrières de son jean, devant alors celui qui quittait le banc pour faire quelques pas, tout comme l'avait fait Carmen. Non, ce n'était pas pour la provoquer dans le fond, il réfléchissait juste à ne pas confronter ce qu'il redoutait, c'est tout. Se raclant bruyamment la gorge, il se plaça face à la jeune femme assis sur le banc, tentant de trouver son regard, ce qui finalement, il ne trouva pas. «Tu me détestes et me méprises, alors pourquoi es-tu là, les yeux brillants à perdre ton temps avec moi? Je ne te retiens pas, je ne t'ai pas demandé de rester, juste de venir et tu l'as fait… L'imbécile c'est toi.» Toujours devant elle, il reprit la parole, mais plus sèchement, car même si au fond, il avait réussi à garder un calme olympien, il n'aimait pas être le seul con de l'histoire, car il n'était pas seul, lui. «Et ne me dis pas d'assumer ce que je pense quand tu n'en fais pas plus que moi. Je ne suis pas le seul trou-du-cul dans cette histoire, on est deux, toi et moi! La seule chose que je peux te dire, là, maintenant, c'est que pour une fois j'ai l'impression que tu portes de l'importance à ce qu'il passe derrière le dos d'Aidan.»

    Comme elle toute à l'heure, il se laissa tomber sur le banc, seulement son visage était tourné vers le corps de celle qui était assise à ses côtés. Il se sentait coupable, mais sa fierté faisait qu'il refusait de tout mettre sur son dos, dans une relation on était deux, non? Certes le terme relation n'était peut être pas le mot approprié mais Liam avait enfin vu que ce qu'il y avait entre elle et lui la travaillait. Elle n'aurait pas pris la parole et ne l'aurait pas traité de la sorte si ça n'avait pas été le cas. Enfin, et si il avait mal compris? Si elle s'était emporté pour une chose toute autre? Au fond de lui, il en doutait, après tout qu'y avait-il d'autres qui pouvait la faire réagir ainsi? La pousser à le prendre à froid, comme ça, à le pousser à une courte remise en question sur la chose? L'assurance qu'il eut venait de perdre l'un de ces supports, heureusement elle était bien loin de s'effondrer.
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Carmen Westfall
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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeDim 4 Oct - 12:13

    Les petits doigts de Carmen Westfall tremblotaient. C'était un mélange de froid, d'angoisse, de culpabilité qui s'emparait d'elle, au fur et à mesure que le ton montait. Jamais elle n'aurait dû se mettre à crier, elle le savait. Mais la simple vue de Liam, et sa conscience qui la tourmentaient, avait à ce moment là pris le dessus. « L'imbécile c'est toi. » Les mots claquèrent dans l'air et résonnèrent longtemps aux oreilles de Carmen. Elle n'entendait même plus ce qu'il disait. Qui était l'imbécile? Elle, ou lui? Ou tous les deux. Tous les deux, probablement. Son esprit bouillonnait, comme un volcan en ébullition sous son cuir chevelu. Elle mit quelques longues secondes à reprendre conscience du lieu, du contexte, du moment. Il n'était que dix heures trente. Il faisait froid, et ils étaient dans son parc préféré. Finalement, Liam finit son discours. Carmen ne voulait même pas savoir ce qu'il avait dit : elle le devinait aisément. « Liam, je sais déjà tout ça. Je sais qu'on est cons. Je le sais. Et je sais encore mieux que c'est dégueulasse, qu'Aidan mérite pas ça, pas en ce moment, surtout. » Elle plongea son propre regard dans celui de Liam, toujours empli d'assurance. Ne craquait-il donc jamais, ou était-ce une attitude qu'il se donnait? Carmen n'en savait rien, mais ne voulait pas savoir. Elle le sentait fier, comme d'habitude. Rien ne semblait flancher, ce qui rendait la situation encore moins évidente. C'était dur, pour elle. Et l'entendre parler de leur cas avec ces yeux durs l'était encore plus. Comme si il n'était même pas concerné. Comme si il parlait de deux héros de film. Mais cette vie là n'était pas un film, c'était la vraie vie.

    « Il vaut mieux que je m'en aille, cette discussion ne vaut pas mieux que nous. Sache que j'ai, et ce depuis un certain temps, et je porte toujours de l'attention à ce qu'il se passe derrière Aidan. Ne crois pas que je m'en moque, c'est loin d'être le cas. » Elle se leva du banc, prête à partir rejoindre son canapé et son pot de glace. Mais encore une fois, elle ne sut s'y résoudre : il manquait une conclusion à cette histoire. Elle s'était promis de parler de Liam et elle. Implicitement, elle l'avait fait. Mais les mots cachés peuvent être interprétés de plusieurs façons. Non, Carmen ne dirait rien pour le moment. Encore quelques minutes. Liam allait en parler, en parler vraiment. Elle l'espérait, profondément. Finalement, la chanteuse décida de se rasseoir aux côtés de Liam. Son odeur parvint de nouveau aux narines de Carmen, mettant tous ses sens en éveil. Il sentait bon. Elle hésita à se lever de nouveau pour s'éloigner de cet être qu'elle aimait tant, mais choisit de ne pas prolonger son petit cirque. Si elle avait assumé ses paroles, elle serait partie. Mais la simple perspective de quitter les lieux l'agaçait.

    (ce n'est pas très long mais je n'avais pas envie de détailler des heures sur la même chose Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) 659448)
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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeDim 4 Oct - 19:48

    Aidan, pour changer. Il avait presque l'impression que c'était la victime dans tout ça, alors qu'au final, il ne l'était qu'à moitié. C'était de sa faute aussi si sa copine et son meilleur ami en étaient là où ils en sont aujourd'hui. S'il avait porté plus d'attention et d'importance à Carmen, peut-être alors qu'elle n'aurait pas passé autant de temps avec Liam, elle se serait contentée de leurs discussions habituelles et n'auraient pas cherché à envisager autres choses. Certes les deux personnes avaient de quoi se reprocher pas mal de choses, mais celui que Carmen était censée aimer avait sa part de culpabilité, et on ne pouvait pas le nier. Oui, il y avait de la jalousie, oui Liam s'en voulait de réagir ainsi et de mettre la faute sur Aidan, mais c'était la seule chose qu'il arrivait à faire pour ne pas s'imaginer comme étant le meilleur ami qui faisait des trucs derrière le dos. C'était dur aussi pour lui de jouer ce jeu, de faire semblant de rien et d'être obligé de se tenir distant de Carmen pour ne pas commettre l'irréparable. «Tu sais, si tu t'es rapprochée de moi, c'est de sa faute à lui. S'il faisait plus attention à toi, peut-être que l'on n'aurait jamais passé ce temps que l'on aurait jamais du passer ensemble, c'est aussi simple que ça.» Sa voix était calme et posée, tout le contraire de ce qu'il avait sorti il y a encore quelques secondes. Il changeait du tout au tout, savait modifier ses humeurs en un rien de temps, mais peut-être aussi parce qu'il voyait sur le visage de Carmen de la peur ou tout simplement quelque chose qui ne lui permettait pas de sourire comme elle savait pourtant si bien le faire. Qu'est-ce qu'il était pathétique à faire autant attention à elle, il se mettait à lire sur son visage, à prendre en compte qu'il ne lui faisait pas que du bien, il se ramollissait pour ne pas la voir pleurer, dire qu'elle n'était pas passée loin il y a de ça quelques secondes.

    Mais voilà qu'elle fuyait, elle parlait, cherchait à comprendre et finalement repartait, pourquoi? Leur discussion avait mené à quelque chose, pour Liam en tout cas. Alors qu'il comptait se lever pour la retenir, elle avait fait demi-tour pour se rasseoir à ses côtés. Il avait tellement peur d'entendre le ridicule sortir de sa bouche qu'il en restait silencieux. «Si tu ne t'en moques pas, essaie de me le montrer. Contrairement à toi, je n'ai rien à te prouver, je n'ai rien qui m'empêche de faire ce que je veux. Toi tu as Aidan, et je ne sais pas ce que je suis entre vous deux, si ce n'est d'être l'enfoiré de meilleur ami qui pense être attiré par la petite amie de son pote de toujours. Et la petite amie, elle tu vois, j'ai l'impression qu'elle me porte de l'attention que lorsque je suis seul avec, lorsque son petit ami est là, je n'ai plus le droit à un regard, j'ai presque l'impression d'être quelque chose de gênant.» Se levant, il continua «A ce que je sache, avant on savait se parler, on n'avait pas besoin d'être que tous les deux pour rigoler et entretenir une conversation intéressante. Encore maintenant, regarde, je me suis senti obligé de t'envoyer un sms parce que je me suis dit que si je venais chez toi, ça pourrait te poser un problème. Tu fais rien pour que je me sente réellement à l'aise. C'est pas parce que je suis Liam White que je m'adapte à tout. J'ai des limites et j'ai l'impression que tu tentes de jouer avec pour voir jusqu'où je suis prêt à aller.» Planté devant elle, il la regardait, il avait laissé sortir ce qu'il pensait, ce qu'il se sentait obligé de lui dire pour qu'elle comprenne ce qu'il se passait dans sa tête. Il ne savait pas comment s'y prendre, mais il espérait que ce qu'il venait de lui dire avait au moins une certaine importance à ses yeux.
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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeLun 5 Oct - 21:30

    Si Carmen était encore habitée par une once de cynisme, alors peut-être elle se serait permis de répliquer un 'pauvre chou', bien mérité. Elle ignorait ce côté sentimental chez Liam : pour elle, c'était le bon copain qui se tapait tout ce qui portait une robe au dessus du genoux. Apparemment, ce n'était que la face apparente de l'iceberg, car oui, Liam avait un coeur, un coeur et des sentiments. C'est lorsqu'il se mit à mettre Aidan en cause que Carmen tiqua. Non, il avait tort. « Tu sais, si tu t'es rapprochée de moi, c'est de sa faute à lui. S'il faisait plus attention à toi, peut-être que l'on n'aurait jamais passé ce temps que l'on aurait jamais dû passer ensemble, c'est aussi simple que ça. » Jamais Carmen n'avait envisagé les choses sous cet angle, mais elle n'acceptait pas qu'il le fasse. Comment osait-il... ? Aidan avait-il choisi ce qu'il s'était passé? Non. Il ne l'avait pas voulu et n'en avait probablement pas conscience. La jeune femme lui pardonnait entièrement son abandon, mais elle n'acceptait les mots aigris de Liam. Si Aidan était son ami, il devait le comprendre. Les amis normaux comprennent. Sauf, peut-être, quand ils cherchent une excuse, mais celle-ci était simplement de mauvaise foi. La voix sereine de Liam l'exaspérait. Elle ne le comprenait pas.

    « Ne remets pas Aidan en cause, il n'a pas sa place dans cette conversation. Et tu le sais aussi bien que moi. Si c'est ton meilleur ami, comme tu le prétends, tu devrais comprendre : je le fais bien, moi. Il n'a pas voulu me délaisser, c'est juste... » C'est juste quoi? Si elle comprenait son petit ami, pourquoi ne terminait-elle pas cette foutue phrase? « Et puis merde. » Le juron était sorti tout seul et presque inconsciemment. Elle en avait assez d'avoir à se justifier, ce n'était pas elle qui avait choisi. Personne n'avait prévu ça, et ce n'était la faute de personne que du destin. Foutu destin.
    Mais Liam semblable à une machine de guerre que rien n'arrête, continuait de tirer des coups meurtriers, accusateur. Bien loin de la froide distance qu'il lui connaissait, Liam s'emportait comme jamais. Il mettait en cause Carmen, désormais. Elle eut envie de lui dire d'arrêter, de se taire, de le supplier de cesser le supplice. Elle mourrait de désir de lui plaquer la main sur la bouche, comme pour que le flot de mots durs qui en sortaient ne puisse plus continuer. Elle ne voulait plus entendre. Alors il se leva, donnant encore une autre ampleur à son discours.
    « MAIS LIAM, ARRÊTE! Tu te rends compte, au moins? Tu as conscience que tu as tort, tellement tort? » Un léger soupir, avant de reprendre. « Tu n'as aucune idée de mes pensées, Liam. Et si j'essaie d'être distante, c'est parce que je ne veux pas de ces foutus sentiments. Je refuse de faire ça à Aidan, il ne le mérite pas. Et tu crois que je suis à l'aise, moi... Alors que je ne sais même pas sur quel pied danser avec toi. Tu me files un rendez-vous ridicule, je viens et je me fais engueuler... » Elle se leva. Doucement. La discussion était close, pour elle tout au moins. Carmen se saisit de son sac et marcha d'un pas lent vers la sortie du parc. Secrètement, elle espérait qu'il ne la laisserait pas partir. Qu'il la rattrape en courant, et l'embrasse. Comme dans les romans à l'eau de rose que l'on lit les larmes aux yeux.

    (excuse, encore une fois, cette médiocrité...)
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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeMar 6 Oct - 22:10

    Toujours dos au petit parc, Carmen n'entendait plus rien, ne sentait plus rien, ne savait plus rien. Elle aurait voulu que la téléportation existe. Elle n'aurait pas eu à affronter cet instant pesant, où l'on se demande : va-t-il la rattraper? La jeune femme y pensait aussi, bien entendu. Son regard continuait de fixer le portail rouillé qui la mènerait vers la sortie, mais ses yeux avaient une envie folle de jeter une oeillade curieuse sur le banc, d'où venait de provenir un bruit sourd, comme un coup. Jamais, ô grand jamais, elle n'avait vu Liam en un pareil état. Carmen n'en avait pas réellement confiance, mais il s'était confié, et n'était plus vraiment Liam. Liam, vingt-quatre ans, batteur, matte les culs à profusion. Il avait été comme métamorphosé, brusquement. Les phrases prononcées par Carmen n'y étaient peut-être pas pour rien, les mots alignés l'avaient révélé.
    Elle continuait de marcher, comme si de rien n'était, essayant toujours de se vider la tête, de profiter du vent et du solei, ne voulant pas entendre les pas qui se rapprochaient et dont le rythme augmentait au fur et à mesure qu'elle s'éloignait. Son bras frêle fut alors entraîné vers l'arrière. Carmen se trouva face à face avec un Liam qui ne pouvait, lui, retenir les mots.
    « T'as pas le droit de dire que tu ne veux pas de ces sentiments… T'as aucun droit de les refuser! » Alors, il posa ses mains glacées sur les joues de la jeune brune. Leurs visages étaient d'une proximité étonnante, les yeux bleus perçants de Liam pénétraient avec force le regard sombre de Carmen. Elle eut envie de répondre, mais il continua. Elle l'écouta attentivement, pour se rendre compte qu'il avait raison. Elle n'avait pas le droit de fuir la réalité, mais se sentait tellement redevable à Aidan... Il allait mal et elle ne trouvait qu'une chose à faire : tomber amoureuse de son meilleur ami. Quel comble.

    « Liam, si seulement... Si seulement tu imaginais... Parfois comme j'ai envie de tout arrêter, de ne plus être avec Aidan... Pourtant je ne peux m'empêcher de l'aimer. Je ne peux pas, il va déjà tellement mal. Je ne suis plus sûre de rien... » Sauf de mes sentiments pour toi, manqua-t-elle d'ajouter. Si il n'y avait jamais eu l'incident, tout aurait été plus facile. Dans un sens, c'est parce que Leeroy était mort que Carmen et Liam étaient si proches.
    Mais la jeune femme n'avait plus envie de discuter. Ils étaient tous les deux, dans ce parc, et sentir les mains fraîches de Liam contre ses joues faisait battre son coeur à une cadence supérieure à la normale. Le seul contact des doigts fins du batteur contre sa peau lui donnait la chair de poule la faisait frémir. Elle posa sa main, auparavant glissée dans sa poche sur celle de Liam. Elle aurait aimé sentir le contact de ses lèvres froides sur les siennes, mais effaca brusquement cette idée de son esprit. Carmen aurait dû reculer, mais elle resta là, absorbée par le regard de Liam.


    (haha, le truc trop cliché/ennuyeux/ridicule.... Je m'aime.)
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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeMer 7 Oct - 1:49

    « Liam, si seulement... Si seulement tu imaginais... Parfois comme j'ai envie de tout arrêter, de ne plus être avec Aidan... Pourtant je ne peux m'empêcher de l'aimer. Je ne peux pas, il va déjà tellement mal. Je ne suis plus sûre de rien... » Le sourire le plus discret qui soit était venu prendre vie sur le bout de ses lèvres. A cet instant, elle était tellement proche de lui, ses yeux s'étaient figés dans les siens et il avait l'impression que comme lui, elle ne voulait pas les quitter. Il sentait son souffle se mélanger au doux parfum qu'elle avait mis, une odeur légère qui lui prouvait à quel point les centimètres qui les séparaient étaient minimes. D'une simple caresse, il fit glisser ses doigts sur les lèvres de la jeune femme, ses yeux bleus ne quittèrent cependant pas la couleur brune de ses iris, bien trop occupé à profiter de ce qu'elle lui laissait. Et elle avait fait de même, recouvrant doucement la seconde main de Liam. C'était étrange, et ce simple contact avait suffi à réveiller le batteur. Ce dernier entrouvrit doucement la bouche afin d'en émettre un son, quelque chose qui viendrait joindre les paroles de Carmen, mais rien. Elle captivait toute son attention, après ce qu'elle venait de dire, Liam pouvait se sentir fier, car même si elle aimait Aidan, elle n'avait pas dit qu'elle ne l'aimait pas, au contraire, il avait l'impression d'être aimé. D'aillers, cette sensation d'être aimé était tellement embarrassante, mais tout autant plaisante; un mélange de sentiments qui vous rendait muet et presque idiot.

    Au bout de nombreuses secondes, Liam laissa son front se coller à celui de Carmen, laissant ses yeux se fermer pour pouvoir ne l'imaginer qu'elle et lui, seuls ici, dans ce parc désert en cette matinée d'automne. Juste eux deux, comme jamais, juste eux deux, comme il aimerait que les jours se suivent, juste eux deux, parce qu'il en avait l'envie. C'était fou, même Liam ne se rendait pas compte à quel point il n'était plus lui-même. Ses lèvres se pincèrent discrètement avant qu'il ne sente le bout de son nez toucher celui de Carmen, lui faisant remarquer qu'il était à deux petits centimètres de cette chose qui le tentait tant. Ses doigts entrelacèrent lentement ceux de la jeune femme, tandis qu'il écarta difficilement son visage du sien. Riant le temps de deux petits secondes, il rouvrit les yeux et souffla à Carmen. «Je n'ai pas envie d'imaginer, j'ai juste envie de toi…» Il ne voyait pas l'ampleur de ses mots, mais pourtant ça sortait comme lorsqu'il complimentait une inconnue qu'il croisait dans la rue, c'était simple. «Mais tu l'as dit, tu n'es plus sûre de rien alors, j'attendrai que tu sois sûre de quelque chose.» Il la regardait encore et retira ses doigts des siens, sa main de sa joue, pour finalement se reculer d'un pas et de couper cette approche si plaisante. «Je vais me contenter de ce que j'ai et de ce que je peux avoir, comme je l'ai toujours fait.» Lâcha-t-il pour finir, ne se rendant finalement compte que par après que ses dernières paroles avaient peut-être été celles en trop? Quand on connaissait Liam, on n'avait pas de peine à comprendre le sens de cette phrase et peut-être que pour un salopard qui venait de se dévoiler à Carmen, il aurait du éviter d'être aussi explicite dans ses propos.

    [je me joins à toi.]
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MessageSujet: Re: Et marcher sans s'arrêter. (LIAM)   Et marcher sans s'arrêter. (LIAM) Icon_minitimeSam 10 Oct - 13:18

    Leurs souffles s'entremêlaient à présent. Leurs mains se touchaient. Leurs yeux s'observaient fixement. Cette promiscuité était lon d'être désagréable, le contraire aurait même été plus juste. Le front de Liam vint se poser doucement contre celui de Carmen, suivi bientôt par son nez. « Je n'ai pas envie d'imaginer, j'ai juste envie de toi… » A ces mots, un frisson parcourut tout son corps, comme si il y avait eu un soudain coup de vent glacial. L'instant se prolongeait, sans qu'elle ne sût quoi répondre. Bien entendu, Carmen aussi en avait envie. Son désir s'accentuait, presque sur le point de l'embrasser, quand Liam se recula brutalement, cessa tout contact physique et, au grand dam de la jeune femme, déclara : « Mais tu l'as dit, tu n'es plus sûre de rien alors, j'attendrai que tu sois sûre de quelque chose. » Elle s'en voulut alors d'avoir osé prononcer les quatre mots 'plus sûre de rien' précédemment. Quelle imbécile avait-elle été.

    « Je vais me contenter de ce que j'ai et de ce que je peux avoir, comme je l'ai toujours fait. » Cette phrase fit tout simplement mal à Carmen. Il l'avait lâchée telle une bombe, et ne manqua pas sa cible. La jeune chanteuse le regarda fixement, passant d'une envie bouillonnante à une désagréable sensation de malaise. Elle ne saisissait pas réellement toute l'ampleur des mots de son interlocuteur, mais abandonna.« Désolée. » déclara-t-elle d'une voix douce, avant de détourner la tête de se glisser sa main sur la nuque. La jeune femme ne put s'empêcher de s'en vouloir, c'était à cause de ses paroles que Liam n'était pas allé plus loin, comme elle le souhaitait si ardemment. Si elle n'avait pas prononcé cette phrase, cette simple phrase, qui sait où ils en seraient à présent? Ses doigts en frémissaient encore de plaisir, et pourtant il était désormais à plus d'un mètre d'elle.

    « Je ferais peut-être mieux d'y aller. » Lança la jeune femme pour la troisième fois, peut-être. Elle avait l'impression de tourner en rond. Ils avaient parlé, et elle savait désormais que ses sentiments étaient réciproques. Souvent, Carmen s'était dit que le simple fait d'aimer devrait suffire au bonheur humain : elle s'apercevait pourtant qu'être aimé en retour apportait un soulagement extraordinaire. C'était le cas avec Liam, qui lui avait fait comprendre que ses pensées n'étaient pas à sens unique mais partagées. Sur ces mots, elle fit un pas vers Liam et posa ses douces lèvres sur celles du batteur. Carmen n'avait même pas conscience de ses actes à cet instant là : seul son coeur avait parlé. Doucement, elle ajouta : « A bientôt peut-être. » Son geste lui avait paru naturel, et pourtant contradictoire. Elle se retourna et avança d'un pas félin vers la sortie du parc, libérée d'un poids.


(le post qui sert à rien.)
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