NO MORE SPARKLES ♦ You can't always get what you want.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
BONNES FÊTES A TOUS! (Et n'abusez pas sur le chocolat!)
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Where thrills are cheap, and love's divine.

Aller en bas 
AuteurMessage
Aidan Martin

Aidan Martin


• Sexe : Masculin
• Messages : 286
• Inscription : 29/09/2009
• Jukebox : Julian Casablancas - Glass.
• Crédits : Rokku
• Humeur : ok

QUELQUES NOTES.
• Adresse:
• Favoris: Space Riders
• Bric-à-brac:

Where thrills are cheap, and love's divine. Empty
MessageSujet: Where thrills are cheap, and love's divine.   Where thrills are cheap, and love's divine. Icon_minitimeMar 29 Sep - 17:37


AIDAN MARTIN
My cold, cold sailor heart says : get on your way

Where thrills are cheap, and love's divine. 41 Where thrills are cheap, and love's divine. 17-2 Where thrills are cheap, and love's divine. 57
© PETRICHORUS

    TAKE A SEAT, PLEASE

    « you'll never forget my face no more »

    J’me répétais inlassablement le fait qu’il ne s’agissait que d’une interview. Une interview comme j’en avais vues milles autres. Que celle-ci ne sortait pas des normes, que cette connerie allait passer vite, que j’allais me contenter de répondre aux questions en tâchant de ne pas perdre mon sang-froid devant des gens qui justement n’attendent que ça. J’ajoutais même, histoire de rassurer mon fort intérieur, que j’étais pas forcé de rester jusqu’à la toute fin, si ça me foutais les boules, j’avais le droit de me tirer sans un mot d’au revoir. Au fond je savais que je me leurrais, ils avaient des choses à entendre, des choses que j’allais devoir leur dire, si ils étaient aussi charognards que je me l’imaginais.
    J’avais pas désiré qu’ils viennent m’imposer leur présence chez moi, ce pourquoi j’avais émis l’idée que l’on se retrouve tous dans un pub ou un café, n’importe quoi pourvu qu’ils surgissent pas dans mon antre. Du coup, j’attends qu’ils se pointent, je suppose qu’ils sont plusieurs, après tout, qui viendrait seul après ça ?
    « Mooooonsieur Martin ? »
    Une voix derrière moi me fis serrer les doigts autour de ma tasse brûlante. J’aimais pas qu’on me prenne par surprise, encore moins qu’on dise mon nom avec autant d’entrain alors que ce mec savait comme moi qu’on allait se faire chier comme des rats morts et que j’allais sûrement pas coopérer dans son sens, histoire qu’il s’amuse à déformer mes paroles et aille les publier dans sa feuille de choux. Cependant, je décidais de la jouer poli et me retournais tranquillement sur mon tabouret, tâchant d’afficher ma mine la plus encourageante possible. J’étais pas crédible. Et il était accompagné d’une femme.
    « C’est moi. »
    « Puis-je vous rejoindre ? »
    « En même temps, t’es là pour ça mec, ce serait con que tu te tires pas un siège. » Dis-je en tapotant d’une main le tabouret à la gauche du mien.
    Il s’est avancé avec la tête de celui qui a un bandeau sur les yeux. Il avait la tête de la justice, ouais, il voulait ma peau comme tous les autres et allait tenter de me déstabiliser avec ses globes oculaires noirs comme l’as de pique dissimulés par un sourire niais et dénué d’intelligence.
    « Hum, vous avez raison, absolument raison. »
    Avec prudence il s’était assis, comme si j’étais une sorte d’énigme qu’il était impatient de résoudre. Tandis que je buvais une gorgée, il sortait son calepin. Merde, il y avait vraiment écrit Blue Lemons là-dessus ? La vache…
    « Je vais vous poser quelques questions, et je ne vais pas vous demander si vous acceptez ceci puisque je sais déjà que vous allez me répondre que je suis là pour ça… »
    « Touché. »
    « Très bien. Voudriez-vous me parler de vous, en quelques mots seulement ? »
    « Je m’appelle Aidan Martin. Je suis le guitariste des Blues Lemons. Mais tout ça, tu le sais déjà… c’est quoi ton nom à toi ? Grégory ? Ok, Greg, je vais te dire quelques trucs intéressants. Je suis né à Liverpool. J’ai jamais connu rien de merdique jusqu’à aujourd’hui, j’étais un putain de gosse de riche et merde, va savoir pourquoi, je regrette même pas cette vie-là. J’ai une sœur, aussi, Lullaby qu’elle s’appelle, tu trouves pas ça beau toi ? Je trouve ça terrible, je la trouve terrible, je trouve qu’elle me manque. On n’a que genre… cinq minutes de différence, nés le 14 Juin tous les deux. Mais vous la connaissez elle aussi, bien sûr… »
    « Pourquoi ne pas nous dire quelque chose d’exclusif, quelque chose de sensationnel ? »
    « Comme… ? »
    Voilà que le piège se refermait, je terminais ma tasse et agrippait fermement mon sac remplis de trucs inutiles.
    « Je ne sais pas, n’importe quoi. »
    « Je pense que je vais rentrer et écrire une chanson, maintenant. Tiens, comme ça t’es le premier à le savoir, c’est exclusif, mon pote, heureux ? »
    Ne me restais plus qu’à me barrer.

    AM I THE ONLY ONE THINKING IT'S TRAGIC ?

    .said thanks for the insults and compliments.

    « Restez, Aidan. Préférez-vous que ce soit un odieux et imperturbable auteur qui rédige un article sur vous sans même vous demander une quelconque participation, ou acceptez-vous que la démarche vienne de moi ? »
    « Mais qui me dis que vous êtes différent de cette description, vous et la potiche ? »
    Exclamation étouffée. Fallait pas se leurrer, elle était là pour faire beau.
    « Je vous assure que rien ne sera ajouté ou supprimé dans vos paroles, j’accepterai d’entendre tout ce que vous direz, puisque vous savez comme moi que nous nous devons d’aborder le sujet de Leeroy, n’est-ce pas ? »
    « Ouais, comme tout le monde. On me rabâche ça à longueur de temps, tu crois pas que j’en ai plein le dos moi, de revivre la scène comme si chaque fois était la première ? »
    « Oh, j’ose espérer que vous ne le referiez pas deux fois, en effet. »
    « Paye toi pas ma tronche, Grégory, c’est dans mon camp qu’est la foutue balle. »
    « Aidan Martin, voudriez vous nous raconter ce qu’il s’est passé cette fameuse journée de la mort du batteur des Maniacs ? »
    « Il s’est passé que c’était la fois de trop où il me provoquait. »
    Je me souvenais surtout de la pluie battante, de mes vêtements trempés, de mes cheveux mouillés, de mes poings qui semblaient frapper indépendament de ma volonté, du goût du sang sur mes lèvres, et des cris… Ces cris qui me disais : « Merde, Aidan, arrête, tu vas le tuer ! » J’avais la rage ce jour là. Et quand ce gars avait commencé à me dire ses conneries, ça avait été la goutte d’eau faisant exploser le barrage. Dieu savait que pourtant c’était un putain de barrage, un truc fortifié de tout les côtés exprès pour être impossible à détruire. Comme quoi l’impossible existe pas, mes nerfs ont lâchés, comme tout le monde le fait envers moi aujourd’hui.
    « Leeroy était un sale con, mais je t’accorde qu’il méritait pas de mourir. D’ailleurs je voulais pas qu’il en crève, putain, je voulais seulement lui coller une bonne raclée histoire d’être certain qu’à l’avenir il allait se tenir à carreaux. »
    « Mais tu l’as tué, pourquoi ? »
    « Frénésie. Ma rage s’est déversée d’elle-même, je pensais que rien n’allais pouvoir m’arrêter. Mais tu vois, son dernier souffle l’a fait. Je le sens toujours, quand je me couche, quand je pionce, quand je me lève… j’ai pas voulu tout ça, en fait, j'ai pensé qu'à moi. »
    « Tu vois, ça fais du bien de se confier. »
    « Oh mec, me prend pas pour ton ami, crois pas que ce soit des confidences, vous les journalistes vous êtes bien les derniers connards à qui je confierais mes états d’âme. Je te fais juste un constat Grégory. A prendre ou à laisser. »
    « … »
    « Rien. J’ai plus rien à te dire. C’était un truc à ne pas faire, mais ça m’empêche pas de vivre. »
    « Très bien, je pense qu’alors nous nous sommes tout dis. »
    Oh que si, ça m’empêchais de vivre.


    I LOVE TO BE HATED FOR WHAT I AM, NOT LOVED FOR WHAT I'M NOT


    J'ai tué Leeroy, ça suffit pas comme particularité?
    Je n'aime pas tellement les jours de pluies, ça me rend maussade, du moins, plus qu'à l'ordinaire.
    Je n'écris jamais ou presque jamais de chansons joyeuses.
    J'aimerai croire qu'après la tempête revient le calme.
    Je ne vois que le mauvais chez les autres.

    L'ANGLAIS ? NON MERCI, J'ESSAIE D'ARRÊTER

    Prénom/Pseudo ♦️ Antoine
    Âge ♦️ 18
    Sexe ♦️ 35 centimètres
    Avatar ♦️ Mathias Lauridsen
    Code de validation ♦️ groove
    Spéciale Kass-Dédi ♦️ Mariko Where thrills are cheap, and love's divine. 22136
    Le mot de la fin de Jean-Pierre ♦️ Maaaange toi ça.


Dernière édition par Aidan Martin le Mer 30 Sep - 17:28, édité 14 fois
Revenir en haut Aller en bas
 
Where thrills are cheap, and love's divine.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NO MORE SPARKLES ♦ You can't always get what you want. :: PERSONNAGES. :: Billets d'entrée. :: Branchez les guitares!-
Sauter vers: