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 idiots . CARMENITA

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Carmen Westfall
CARMEN ♦ Love is all we belong to.
Carmen Westfall


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QUELQUES NOTES.
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MessageSujet: Re: idiots . CARMENITA   idiots . CARMENITA Icon_minitimeMer 30 Sep - 19:47

    Il n'était que huit heures, mais le soleil inondait déjà la pièce. Carmen, allongée sur son canapé, ne semblait même pas l'avoir remarqué. Ce n'était pourtant pas commun, un lever de soleil sur Londres.
    Depuis trois heures déjà. Cela faisait trois heures, trois longues heures, qu'elle était réveillée. Elle avait vu le soleil se lever sur les hautes tours semées à travers la ville, ce n'était donc pas un vulgaire rayon de lumière qui allait la sortir de sa torpeur. Elle eut une pensée pour l'inventeur de la télécommande, qui était tout de même un objet fabuleux : changer de chaîne comme on le veut, faire disparaître instantanément cet abruti de présentateur, là. Celui qui dit que les Fun Factory sont le groupe de la rentrée. Balivernes. Carmen n'avait même plus de café dans son placard, et il n'était pas question de déranger la voisine de palier pour lui en demander. Madame De Lornac – c'était son nom – était une vieille veuve française aigrie, vivant avec sa kyrielle de chats, et aussi peu prêteuse que la fourmi dans une fable bien connue (un auteur français, encore une fois). La jeune femme appréciait le Français, ayant même pensé à l'enseigner, c'est pourquoi elle tentait désespérément d'engager la conversation avec sa folle de voisine. Bien entendu, c'était à chaque fois un grognement dissuasif qui servait de réponse. Il était donc impossible d'aller lui demander un peu de café, ç'aurait été ridicule. Elle aurait beau avoir avancé tous les arguments possibles et imaginables, elle savait que ce n'était pas la peine avant même d'avoir essayé. Et Josh, au dessus? Non, non. Josh aurait bien mis toutes les filles de l'immeuble dans son lit, et elle ne voulait pas lui donner de faux espoirs. En plus, son café était une horreur, elle y avait eu droit une fois, autant dire une fois de trop!
    Elle passa devant son frigo, et eut soudain l'idée qui allait sauver sa journée: Clarence. Clarence faisait, à ses yeux, le meilleur café du monde. Ou en tous les cas, le meilleur café de Londres. Sa décision prise, elle se saisit d'une veste pour sortir, se coiffa très approximativement, enfila un pantalon qui traînait et elle était prête.
    L'église sonna neuf heures. Elle soupira. Les journalistes ne viendraient pas l'embêter à cette heure là. Ils dormaient encore, eux. Le trajet pour le café fut court et sans embûches. Apparemment, les gens étaient tout aussi peu réveillés qu'elle, car elle ne fut pas reconnue une fois. Elle finit par entrer, ravie de cette discrétion. Elle salua le patron, avant d'aller s'installer à une table. Le temps que Clarence vienne prendre sa commande, et elle fut assaillie de photographes. Elle ne dit rien, parce qu'il n'y avait rien à dire. Elle subissait, et le mot était faible.
    Bientôt, quelqu'un vint s'installer à la table voisine. Elle connaissait cette personne, c'était Roxan. Elle avait oublié son nom de famille, mais son seul rôle en disait long : Roxan était manager des Fun Factory. Notre jeune femme n'avait rien contre elle, seulement contre le groupe dont elle s'occupait. Des profiteurs. Elles se toisèrent en silence, sous le crépitement des flashes. Roxan s'assit à la table voisine.
    Le patron du café semblait avoir remarqué ce qu'il se passait, car il intervint.


    « Excusez-moi, je crois que vous n'avez strictement rien à faire ici. Merci, au revoir! »

    Alors les journalistes, aussi incroyable que cela puisse paraître, laissèrent les deux jeunes femmes en paix, et les bruits de discussions reprirent très vite aux tables voisines. Chacune derrière leur tasse de café, elles formaient un joli tableau. Soulagée d'être enfin tranquille, Carmen se tourna vers Roxan et lança d'une voix froide :

    « Désolée pour les journalistes. Vous verrez, on s'habitue. »

    Elle n'osait pas être trop amicale, parce qu'elle nourrissait tout de même une certaine rancœur vis à vis des Fun Factory. Pourtant, elle ne savait pas encore à quel point elle allait leur en vouloir.
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