The fear is like the wind...I can't see it but i feel it. | Leahna

leahna k. wilson && calypso m. milligan

Il fallait dire que depuis quelque temps, je ne faisais que repenser à ce qu'il s'était passé. Pourquoi pensais-je à ça comme ça ? Je me torturais l'esprit, et je me faisais mal. Je le savais mais je ne pouvais pas arrêter d'y penser. Alors que je déposais un dernier café pour le photographe attitré des Fun Factory, je pus enfin partir. Il fallait dire qu'à la base j'étais stagiaire avec l'assistante des FF, mais bon, je ne peux pas m'empêcher de toucher à plein de domaine, et puis comme je m'entendais avec tout le monde, c'était un avantage. Je pris mon sac XXL couleur jaune, et le glissa sur mon épaule. Je partis ensuite vers le centre-ville. Je n'avais pas forcement envie de quelque chose, mais je voulais me rafraichir les idées. Ces terribles souvenirs n'avaient en aucun cas la permission de revenir me hanter. Et puis, je ne comprenais pas pourquoi tout cela était revenu. En fait si je savais la raison.

Je me rappelais que j'étais au studio de photos à parler avec le photographe des FF. Et soudain un des représentants d'un journal ou d'une émission, enfin bon je ne sais plus était apparut. Et il m'avait rappelé tellement celui qui faisait mes cauchemars. J'avais eu une peur bleue, me disant que c'était vraiment lui. Mais comment m'aurait-il retrouver ? Mais je fus sortir de ma torpeur par la styliste qui me disait qu'elle avait une superbe robe qui venait d'arriver, et elle voulait que je vienne jeter un œil. J'étais passé près de lui, et j'avais entendu son nom. C'est à ce moment-là que j'avais eu moins peur. Si vous saviez comment cela m'avait terrifié.

Je marchais toujours sans vraiment regarder où j'allais, mais quand je me fis bousculer, je compris rapidement que j'étais sur Oxford Street, la célèbre rue commerçante. Je n'étais pas d'humeur à faire du shopping, alors je passais au Starbucks d'à côté. Je remerciais les Anglais d'avoir ce genre de boutiques à tous les coins de rues. Je me pris un café bien chaud, il fallait que cela me réconforte. Je partis ensuite mollement vers un banc qui était placé vers un tout petit parc en face de la rue. C'était assez tranquille par rapport à l'autre côté. Je pliais mes jambes vers moi, afin que je m'assois en tailleur sur le banc. Je sortis un calepin, et commençait à dessiner sans trop penser à quoi, tout en sirotant mon café chaud. Il fallait dire qu'aujourd'hui, il ne faisait pas très chaud. L'automne était bien arrivé. Je resserrais mon épaisse écharpe autour de mon cou. Pour cette journée assez fraîche, je portais un jean noir assez simple, avec un tee-shirt, un gilet et une veste en cuir par-dessus, et dont je laissais la capuche de mon gilet dépassée. A mes pieds, je portais des escarpins noirs assez haut. J'en avais l'habitude.

J'étais toujours très concentrée sur mon dessin, que je ne remarquais même pas que le vent s'était intensifié. Et sans que je ne puisse rien faire, une bourrasque de vent emporta les quelques feuilles volante que j'avais mit dans mon calepin. Comme une idiote, je jetais près de mon sac mon calepin, et partait courir après les feuilles. C'était des numéros de téléphone ou adresses ou toutes sortes de coordonnées que je gardais pour prendre contact avec les gens que je connaissais, parce que j'avais souvent des problèmes avec mon portable, allez savoir pourquoi, j'arrivais soit à le casser, soit à me le faire voler, ou bien à supprimer toute ma liste dans mon répertoire. Les téléphones portables et moi se n'était pas l'amour fou, faut l'avouer. Alors à courir comme une délurée derrière mes feuilles, j'en attrapais une. Mais j'aperçus une main retenir la quasi-totalité des autres feuilles.

Toujours à courir derrière mes feuilles, j'en attrapa seulement une. Mais en voyant une main retenir la plupart des autres feuilles, il fallait dire que j'avais eu de la chance sur ce coup. Je me releva, et regarda la personne. C'était une belle blonde, assez grande mais pas trop non plus. C'était une belle femme, avec une classe naturelle. Je me demandais si un jour, j'aurais cette prestance. Vous savez parfois vous rencontrez des femmes, ou bien même des hommes, et ils ont cette présence qui fait tout. Comme si, même s'ils ne parlaient pas, qu'ils restaient là à vous observer, ça voulait tout dire. Cette présence qui faisait que les gens se retournaient dans la rue. Bref, une présence, un charisme naturel. Je baissais les yeux vers ses mains tenant les feuilles. Elle tendit ses mains pour que je prenne les feuilles.

- Merci...

Je l'a vis sourire. Ça me mit directement plus à l'aise. Parce que oui, je me trouvais ridicule à courir comme une folle derrière quelques feuilles, et cette femme m'avait vu faire ça.

- Vous êtes ma sauveuse!

Je sortis ça, un sourire amusé sur les lèvres.

Je n'ai rien pu faire avec cette bourrasque....Eh, mais dites-moi vous êtes l'attachée de presse des Blue Lemons ? Je vous ai vu un jour à une séance d'autographe.

Oui, c'était bien elle. En effet, même si je n'étais que stagiaire, j'étais du genre très observatrice. Et elle, cette femme, j'avais entendue une fois, où je trainais avec un ami afin de voir ce que donner une séance d'autographe avec les Blue Lemons, et elle était là, à leur chuchotait à l'oreille des consignes. Et j'avais ensuite su que c'était elle l'attachée de presse des BL.

Elle me regarda avec un regard d'incompréhension. Bien sûr, elle devait me prendre pour une folle, après ma course aux feuilles, maintenant, je lui disais que je l'a connaissais. Elle devait même pas savoir qui j'étais.

En fait, je travaille pour les Fun Factory, c'est pour ça...

Je baissa le regard, et fit un sourire gênée. Je ne compris pas tout de suite, mais je l'a vit courir vers le banc. Je me retourna, et vit qu'elle rattrapa la feuille du calepin où j'avais dessiner. Je souriais, vraiment un ange cette femme. Je m'approcha, et rangea les feuilles dans mon sac. Je l'a vis observer mon dessin.

Alors qu'elle avait attraper la majorité des feuilles, alors que moi je me retrouvais avec qu'une seule et misérable unique feuille, j'étais bien contente de l'a voir tenant les autres.

LEAHNA - De rien mademoiselle…

Je lui souriais, et elle faisait de même. Je continuais sur ma remarque. Bien sûr qu'elle était ma sauveuse, si elle n'aurait pas été là, j'aurais été dans une merde pas possible. Comment aurais-je pu retrouver tous ces numéros ? Et puis dans le domaine où je travaillais, on vous disait d'appeler un tel, et même si vous n'avez pas le numéro, vous devez vous débrouillez. Alors vous comprenez mieux... Surtout moi, qui était du genre à ne jamais rien retenir, je ne vous dit pas, que ces feuilles trainaient toujours avec moi.

LEAHNA - Ah heu… Et bien en fait… Enfin, oui, oui, je suis l’attachée de presse des Blue Lemons mais… C’est incroyable !
CALYPSO - Et bien, pour une fois que je ne me trompe pas...

J'étais surprise par moi-même. Je n'aurais pas été surprise, si elle m'aurait contredit, parfois je me trompais tellement sur les personnes. Je lui fit un petit sourire gênée. Mais bon, la capacité de ma mémoire commençait à s'améliorer. Peut-être étais-je passait de la version 0.1 à 1.1, qui sait ?! Haha, que j'étais idiote parfois. Heureusement que cette femme n'avait pas la capacité de lire dans les pensées, elle serait partit rapidement sinon.

Je l'a vis soudainement changer d'expression quand elle comprit que moi je travaillais pour les Fun Factory. Je compris rapidement à sa remarque. Croyait-elle vraiment que je faisais de l'espionnage pour le compte des FF. Elle se faisait des films pour rien. Je n'avais jamais comprit dans ce boulot, pourquoi dés qu'une personne travaillant pour un groupe adverse ou autre, faisait tout un caca parce qu'on était aller à la mauvaise conférence de presse ou je ne sais quoi. Comme si, parce que je travaillais pour les Fun Factory, toutes les sorties que je faisais c'était pour eux. Non, mais oh, arrêtez la paranoïa. Il y a le blanc, et le noir, tout comme le mal et le bien, mais il y a l'entre deux. Il faut bien que le blanc passe par le gris pour aller vers noir, ainsi que le bien pour le mal, qui lui doit passer par des étapes afin de rejoindre un des deux bouts. Alors oui, j'étais aller à une séance d'autographe, c'était ni pour le bien des Fun Factory, ni pour le mal des Blue Lemons, merde! Je ne laissais bien sûr rien apparaître sur mon visage à propos de ce que je pensais.

CALYPSO - Enfaite...Vous savez j'aime...

Je n'eus pas le temps de finir que je l'a voyais courir vers le banc derrière moi que j'avais laisser pour prendre mes feuilles. Je l'a vis rattraper la feuille sur laquelle j'étais en train de dessiner. Je m'approcha de la jeune femme qui regardait mon dessin. Je l'a vis plus détendue qu'il y a quelques instants.

LEAHNA - Vous feriez mieux de ne pas laisser vos feuilles voler n’importe où, vous pourriez les perdre !
CALYPSO - Oui, je sais bien, je vous remercie encore!

Lui souriais-je poliment. Je l'a vis faire apparaître un grand sourire sur ces lèvres. Je pris mon sac, et rangea rapidement les feuilles qu'elle avait récupérés quelques minutes plutôt. Et je l'entendis s'excuser pour sa froideur de ces quelques minutes. Je me détendit, ah je préférais beaucoup mieux cela. Et puis, elle paraissait tellement sympathique que je me demandais qu'est ce que j'avais fait pour autant la froissée. A par si c'était le genre de femme, vous savez c'est "working girl" qui ne pensent qu'à leurs travail, et pensent que tout le monde est une menace à leurs réussite. Non, elle n'était pas ce genre de femmes. Jamais, elle se serait arrêter pour m'aider, et donc passer pour une idiote à courir après des feuilles volantes. Alors que je relevais la tête pour lui répondre, je voyais qu'elle était concentrée sur mon dessin.

CALYPSO - Oh, ce n'est rien...Et puis, c'est normal, le groupe est dans une mauvaise passade, je comprends que toutes personnes qui travaillent pour les groupes adverses peuvent être dangereuses...

Oui, c'était compréhensible. Surtout dans leurs cas. Il devait faire attention à ce qu'il faisait à présent, aux gens qu'ils fréquentaient. Les médias étaient tellement derrière eux à présent...
Je l'a vis toujours observer le dessin. Je ne savais pas pourquoi j'avais commencer cela, mais le dessin représentait le portrait d'une femme. Ma mère... Malgré le fait que je préférais mon père à cette dernière, mais c'était ma mère, même si je lui en voulais pour tellement de chose, je l'aimais. Elle me manquait tout comme mon père.

CALYPSO - Hum...Moi c'est Calypso, enchantée...

Je n'avais pas fini ma phrase afin qu'elle complète cette dernière. Elle leva son regard, et me rendit mon dessin avec un sourire. Et elle me répondit.