BLISS ▬ relationSHIPS

« Preston ? Hum... vous voyez lui et moi c'est... compliqué, oui c'est le moins que l'on puisse dire. Quand je l'ai connu ? Il y a bien longtemps à présent, on était petit mais déjà peu innocents. À vrai dire je l'ai connu alors que j'allais chez mes grands-parents à Londres, mais je ne me rappel plus réellement de la manière dont on s'est rencontré je sais juste que ce fut le cas. Tous les deux on a commencé le jeu du « Cap ou pas Cap ? », un jeu qui nous plaisait à tous les deux, on avait pas de limite ou presque. Le fait que j'habitais Manchester ne nous a vraiment pas déranger, on a toujours continuer ce jeu que certain trouverait idiot, mais mine de rien il nous avait bien rapproché. Seulement je suis partie. Je pourrais m'arrêter là mais non ! Parce que même si je n'ai pas donné de nouvelles à Preston pendant deux ans, je n'ai jamais cessé de penser à lui parce que... parce qu'il est mon ami. Mais lui il m'a oublié et à vrai dire je ne peux pas vraiment lui en vouloir et pourtant c'est ce que je fais depuis mon retour à Londres. On s'évite, se déteste même. Enfin pendant un an notre amitié c'est brisé, a volé en éclat mais petit à petit j'ai l'impression que ça revient, parce qu'au fond je sais que je suis attachée à lui plus que je ne veux bien le dire, et cette prise de tête me fait mal. Mais il m'en faudrait beaucoup pour que je l'avoue, parce que voyez-vous j'ai ma fierté. Alors qualifier notre relation de ce que vous voulez, moi je sais ce qu'elle vaut ! »

« Toi & moi ça date de longtemps, de l'école primaire si ma mémoire ne me joue pas des tours. Toi tu es ce garçon parfait que j'apprécie vraiment beaucoup. Tu as toujours été là pour moi, attentif comme peu l'on été. Manchester c'est notre ville et pour toujours parce que nous on est fiers de nos origines. Tu sais également que quoi qu'il arrive je serais toujours là pour toi, parce que mine de rien les amis il faut bien que ça serve à quelque chose, et puis tu es un peu comme mon frère, celui que je n'ai jamais eu. On connait pratiquement tout l'un de l'autre et c'est ça que j'aime entre nous. Je continuerais à t'écouter autant qu'il le faudra et promis je ne m'endormirais pas... quoi que tu ne peux pas m'en vouloir, c'est dur de supporter la folle qui me sert de mère. Cependant j'ai comme l'impression que toi tu cherches un peu plus et ça me fait un peu peur je dois bien l'avouer, parce que je n'y peut rien mais je ne te vois pas plus qu'un bon ami, un très bon ami, un frère même, alors si jamais mes soupçons sont fondés, pardonne-moi si je te fais du mal... »