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 … il est venu l'heure de parler [Carmen]

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Liam White

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MessageSujet: … il est venu l'heure de parler [Carmen]   … il est venu l'heure de parler [Carmen] Icon_minitimeLun 9 Nov - 20:00

    Code:
    On t'a jamais dit que lorsque quelqu'un sonnait à ta porte, c'était la moindre des choses de venir lui ouvrir…?

    C'était un Liam légèrement trempé par la pluie qui s'était abattue sur Londres en début de soirée, qui se trouvait sur le seuil de la porte à Carmen, insistant sur la sonnette depuis déjà deux minutes. Le regard figé sur la poignée et sur son portable, il attendait un signe de celle qui avait foiré en toute beauté. D'ailleurs il revenait d'une brève sortie avec son meilleur ami Aidan. L'américain d'origine n'avait pas réellement su gérer la situation, c'était à peine s'il arrivait encore à regarder son ami dans les yeux lorsqu'ils parlaient de Carmen, il faut dire qu'après la connerie qu'elle avait sorti devant toute la salle, ne l'avait pas vraiment aidé. Déjà que le simple fait d'aimer la copine de son meilleur ami était délicat, alors si en plus on ajoutait que la copine en question avait déballé la pire chose lors d'une grande soirée tout en le visant du regard, c'était un comme la cerise sur le gâteau. S'il se trouvait là ce soir, c'était pour terminer ou plutôt commencer ce qu'il n'avait pas pu reprocher à Carmen lors de la soirée, il désirait mettre les choses au clair, même s'il était 22h54 à l'heure où il regarda son portable. Aidan en viendrait pas chez elle et Carmen n'irait pas chez Aidan, apparemment depuis la soirée, une certaine distance avait été prise de part et d'autres, du moins c'est ce que Liam avait cru comprendre ce soir en compagnie de celui que tout le monde traitait d'assassin. Malgré ce nom que désormais la plupart des journaux lui donnaient, c'était certainement la seule personne avec qui Liam arrivait à rigoler. Entre les tensions du groupe et Reid qui avait décidé de se montrer plus sage pour sa petite amie, Aidan était alors la seule personne avec qui il évoluait sur la même longueur d'ondes. D'ailleurs il était reconnaissant envers son pote, car malgré tout ce qu'il avait subi et subissait encore, le leader du groupe ne refusait que très rarement de sortir en compagnie de Liam, et même si un certain mal aise régnait du côté du batteur, ça ne l'empêchait quand même pas de respirer et de prendre un peu de bon temps.

    Seulement voilà, à force de voir les semaines passées et sentir Carmen de plus en plus proche de lui, l'incertitude le prend. Faire un sale coup à son meilleur ami en s'engageant dans une éventuelle relation avec Carmen ou refouler ses sentiments pour conserver l'amitié sur laquelle il compte le plus? Entre le fait de n'avoir jamais réellement aimé et de n'avoir jamais eu quelqu'un d'aussi précieux qu'Aidan, il était perdu. Et perdu, ce n'était pas non plus son genre, lui qui est si sûr de lui d'habitude et qui ne se pose pas de questions, là il y en avait des dizaines, et sur les dizaines de questions, quasiment
    toutes lui semblaient importantes. Ce soir il espérait simplement pouvoir repartir de chez Carmen en connaissant le choix qu'il avait à faire, car il ne pouvait pas avoir les deux. Si Carmen le rejetait, alors certainement que leurs regards ne se croiseraient plus et si c'était le contraire, certainement que les phases amicales entre Aidan et Liam se transformeraient petit-à-petit en des jets de pierres. Tandis que la porte venait à peine de s'ouvrir et que Carmen se décida à montrer une partie de son visage, il commença aussitôt les hostilités.

    «J'espère que t'étais pas sur le point d'aller te coucher, car tu vas pouvoir attendre. Je compte pas me taire ce soir et je compte bien repartir avec quelque chose de clair.» lâcha-t-il assez d'une voix loin d'être tendre, tout comme son regard qui fixait celui de la petite brunette. Cette fois, il allait être Liam et Carmen avait intérêt à s'accrocher.
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Carmen Westfall
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MessageSujet: Re: … il est venu l'heure de parler [Carmen]   … il est venu l'heure de parler [Carmen] Icon_minitimeMar 10 Nov - 22:44

    « Dring! » fit la sonnette, plus comme un bruit strident qu’une délicate mélodie. Elle soupira, hésitante. Elle n’arrivait pas à déterminer si il fallait qu’elle sorte de son inertie pour aller ouvrir, brailler à son invité d’entrer, ou simplement feindre l’absence. Après quelques secondes d’une lente réflexion, la jeune femme choisit la voie de la raison : ouvrir. Elle chancela lorsqu’elle se remit sur ses pieds, puis retrouva un équilibre précaire. Doucement, elle se dirigea vers la porte.

    « Bip bip! » retentit alors de son téléphone portable. Impossible d’avoir la paix, c’en devenait incroyable. Un message de Liam. Il était à la porte, comme il le laissait savoir en quelques mots vifs. Comme usuellement, Carmen ressentait dans son message tout ce qu’était Liam : grinçant, irritant, agaçant. D’un geste, elle reposa le téléphone, sans même prendre la peine de répondre. A quoi bon, elle le verrait dans deux secondes, le temps de parcourir les cinq mètres qui la séparaient encore de la porte. Il était déjà onze heures. Seulement onze heures. Après la soirée de la veille, la seule chose dont elle avait envie était de voir Liam, cependant elle s’y contraint avec un sourire forcé, presque une grimace.
    Elle avait fait une grosse erreur. Les bulles l’avaient corrompue, elle n’avait aucun autre argument pour sa défense. Car Carmen n’ignorait pas les intentions du jeune homme en venant se présenter chez elle en cette heure tardive. Sa conscience la taraudait, l’envie l’avait prise plusieurs fois dans la journée de décrocher le téléphone, d’appeler Aidan, et de tout lui dire. Quelques fois elle était allée jusqu’à composer le numéro, mais la plupart du temps, elle avait juste saisi le combiné, avant de le reposer. C’était trop dur, vraiment, trop dur.
    Tout au long du jour, Carmen avait déambulé dans l’appartement, prenant tout juste la peine de se vêtir. L’apparition soudaine de Liam l’avait tirée de sa léthargie, et elle réalisa avec dépit que sa tenue allait lui valoir des remarques. Sans un mot à l’intention de son hôte, toujours à la porte, la jeune femme se précipita vers sa chambre, enfila des vêtements plus décents que l’ensemble survêtement et tee-shirt trop large. Elle finit par franchir les quelques pas qui la séparaient de cet homme, derrière sa porte. Ce dernier ne perdit pas de temps avant d’attaquer l’ennemi. Ennemi qui n’était autre que Carmen.


    « J'espère que t'étais pas sur le point d'aller te coucher, car tu vas pouvoir attendre. Je compte pas me taire ce soir et je compte bien repartir avec quelque chose de clair. »
    En temps normal, elle aurait esquissé un sourire avant d’inviter avec ironie son hôte à entrer. En temps normal. Là, elle resta béate, dans l’entrebâillement de la porte, et se plût à fixer un instant ses yeux bleus.

    « T’en fais pas, je survivrai aux douze coups de minuit. Alors, parle, je t’écoute. Tu as aussi le droit d’entrer. » Maugréa-t-elle. La jeune femme s’écarta, entrant à la suite de Liam. Elle savait de quoi il voulait parler, et le redoutait. Sa colère le soir précédent semblait n’avoir servi que d’apéritif. Et Carmen allait, semblait-il, déguster.
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Liam White

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MessageSujet: Re: … il est venu l'heure de parler [Carmen]   … il est venu l'heure de parler [Carmen] Icon_minitimeJeu 12 Nov - 19:51

    «T’en fais pas, je survivrai aux douze coups de minuit. Alors, parle, je t’écoute. Tu as aussi le droit d’entrer.»

    Il laissa un bref sourire s'installer sur ses lèvres, aussi bref que lorsque son regard se déposa sur celui de Carmen lorsqu'il passa à côté d'elle pour entrer dans son appartement. Avançant de plusieurs pas, ce fut qu'en se retournant qu'il se rappelait n'être jamais venu chez elle. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ses pas s'étaient toujours arrêtés devant le seuil de la porte, jamais plus loin. Il se perdit d'ailleurs quelques instants à regarder ce qui l'entourait et à vrai dire, il y avait peu de choses étant donné qu'il se trouvait dans ce petit hall qui devait sûrement déboucher sur une autre pièce. Ouvrant sa veste sans pour autant l'enlever, il glissa ses mains dans les poches arrière de son jean et regarda longuement Carmen, silencieuse. Il la laissa refermer la porte et attendit qu'elle soit tournée pour enfin commencer, elle lui offrirait à boire plus tard, sauf si l'envie de le foutre à la porte la prenait, évidemment.

    «Premièrement, tu me fais chier. C'est quoi ton problème?! Il me semblait qu'on avait eu une discussion dans le parc, qu'on avait parlé pour y voir plus clair, mais hier, t'as merdé! Je te l'ai déjà dit, mais je te le redis car c'est la seule façon pour que tu comprennes les choses. Il y a encore quatre jours, tu me dis que tu portais de l'importe à ce qu'il y a entre nous, mais en voyant comment tu étais hier, j'y crois plus. J'y crois pas parce que même saoule, t'aurais pu éviter de parler, t'aurais même pu éviter de me regarder et le pire, c'est que je ne sais même pas si Aidan l'a remarqué. J'ai passé ma soirée avec lui et j'osais même pas le regarder dans les yeux car j'avais peur de lire dans son regard que j'étais le pire enfoiré qu'il connaisse. T'as foutu le bordel! Dans ma tête je me dis que je devrais même pas être ici, car tu n'en vaux pas la peine, je mérite pas de perdre du temps avec toi. Tu roules des patins à ton copain comme si tu ne savais pas que j'étais à côté de toi. A ta place, peut-être que j'aurais eu la bonne idée de m'écarter ou de calmer mes baisers passionnés avec une quelconque fille.»
    cracha-t-il tout en prenant une longue bouffée d'oxygène. Ses yeux étaient figés dans ceux de Carmen, mais il n'en attendait pas une réaction. Qu'elle rigole, qu'elle pleure, il n'en avait rien à foutre, il voulait juste qu'elle l'entende. D'ailleurs il aurait peut-être du continuer, il n'aurait même pas du lui dire qu'il n'avait pas apprécié le fait de la voir aussi proche d'Aidan à ses côtés, car ce n'était que de la jalousie et pas de la haine comme celle qu'il ressentait à cause de ce qu'il s'était passé. Tandis qu'il se rapprocha légèrement d'elle, il sortit ses mains pour les élever lentement, un sourire aux lèvres en disant sur un ton faussement calme.

    «Dis-moi si tu cherches à me faire péter un plomb, car je suis à deux doigts. T'es irrespectueuse, car si tu veux te foutre dans la merde, mets-y toi toute seule, mais ne me fous pas dedans. Si au moins ton regard s'était posé sur Aidan, je ne serais peut-être pas là ce soir mais c'est pas le cas, alors je suis là.» Déposant ses mains les épaules de Carmen, il la rapprocha de lui pour que leur visage se retrouvent à une bonne dizaine de centimètres, ni plus ni moins, pour reprendre. «Et maintenant, j'attends des explications de ta part. Si tu n'as pas envie de t'excuser et si tu te fous de ce que t'as fait, dis-le, car j'ai pas envie de me retrouver en face de toi et de remarquer que tu t'es encore foutue de ma gueule. Mais sache par contre que je commence à me dire que je perds mon temps, et que la seule chose que j'obtiens en patientant, c'est de la merde. J'ai attendu jusque-là car je me suis dit que je tu le méritais, mais plus on avance et plus je me dis qu'au final, c'est toi qui ne me mérites pas et le problème, c'est que j'ai l'impression d'avoir raison.»

    Il la relâcha doucement et se recula. Il avait dit le plus simplement possible ce qu'il avait à dire, même si les mots auraient pu être remplacé par d'autres. Il aurait pu attendre aussi d'être installé mais il n'avait pas voulu faire attendre les choses, autant y aller franchement et avoir une conversation claire et précise pour une fois.

    [et ben, merde…]
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Carmen Westfall
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MessageSujet: Re: … il est venu l'heure de parler [Carmen]   … il est venu l'heure de parler [Carmen] Icon_minitimeSam 14 Nov - 17:16

    Voilà, le tabou était brisé, et le premier flot de paroles vint assaillir de plein fouet le visage de Carmen. Il n’avait pas perdu de temps, contrairement à la dernière fois, dans le parc. Les silences embarrassés avaient été troqués contre de dures paroles, sûrement méritées, mais non moins cinglantes. L’envie de riposter l’avait abandonnée, une fois que Liam avait craché tout son venin. Alors elle resta béate, abrutie. Elle s’en voulait d’une force incroyable, elle s’en voulait comme jamais elle ne s’en était voulu. La jeune femme prit une profonde bouffée d’oxygène, essayant tant bien que mal de ne pas montrer à quel point ces mots la blessaient. Elle tentait de comprendre Liam mais ne cessait de lui en vouloir de ces cruelles paroles. Il fit un pas vers elle, la troublant encore un peu plus. Alors il continua. Il continua de parler, et Carmen sentit le sang abonder dans ses joues, ses mains trembler, son corps entier parler pour elle. Il semblait dire tous ses remords et toutes ses hontes, et pourtant Liam continuait, se moquant éperdument de sa réaction. Le musicien posa ses deux mains sur les frêles épaules de Carmen, et il parla encore et encore. L’instant sembla une éternité, une éternité durant laquelle la jeune femme dût entendre ses quatre vérités.

    « Et maintenant, j'attends des explications de ta part. Si tu n'as pas envie de t'excuser et si tu te fous de ce que t'as fait, dis-le, car j'ai pas envie de me retrouver en face de toi et de remarquer que tu t'es encore foutu de ma gueule. Mais sache par contre que je commence à me dire que je perds mon temps, et que la seule chose que j'obtiens en patientant, c'est de la merde. J'ai attendu jusque-là car je me suis dit que je tu le méritais, mais plus on avance et plus je me dis qu'au final, c'est toi qui ne me mérites pas et le problème, c'est que j'ai l'impression d'avoir raison. » Il lui demandait des explications que Carmen était incapable de fournir, il cherchait à comprendre des choses qu’elle-même ne savait pas. Liam ne semblait pas percevoir les difficultés de la situation, l’horreur que la jeune femme éprouvait à imaginer devoir faire un choix, le fait de ressentir toute cette pression, c’était trop dur. Rassemblant le peu de courage qu’il lui restait, Carmen voulait essayer de dire quelque chose, même si ce n’était rien, même si cela ne changerait rien.

    « Je me fous pas de ta gueule, Liam… Je merde, je le sais, que je merde. Je me fous pas de ce que j’ai fait, et tu sais pas l’état dans lequel j’ai passé les deux derniers jours… Je pense tout ce que je t’ai dit au parc. » Carmen inhala profondément. Un sentiment de culpabilité l'avait envahie depuis la soirée, et elle avait redouté pendant deux jours la discussion présente. « Et tu ne me mérites pas, en effet. Tu mérites mieux. Tu m'imaginais mieux que je ne suis, tu t'es aperçu de qui était la vraie Carmen. Ce serait arrivé à un moment ou un autre. Tu ferais mieux de passer ton chemin, je crois. Je risquerai de tomber encore plus bas dans ton estime. » Ces mots lui coûtaient mais paraissaient justes. Elle le voyait déjà partir, effacer tout. Redevenir Liam White, l'ami d'Aidan. Point. Une larme roula sur sa joue rougie, qu'elle balaya d'un revers de main. Leurs regards se croisèrent, et Carmen ne put le soutenir. Elle tourna la tête brutalement, fixant le parquet avec une intensité étrange.


(ou comment écrire des trucs ridicules. Et oui, je vais mettre ça à chaque fin de message, désormais. ->)


Dernière édition par Carmen Westfall le Sam 14 Nov - 18:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: … il est venu l'heure de parler [Carmen]   … il est venu l'heure de parler [Carmen] Icon_minitimeSam 14 Nov - 18:02

    C'était lui où l'amour avait une définition différente de celle de Carmen? C'était lui où l'amour n'était pas ce qu'il pensait être? En entendant la belle brune, il se demandait ce qu'il faisait là, pourquoi est-ce qu'il venait de lui reprocher tant de choses et la menacer de tant de choses, pour la voir se démolir en l'espace de quelques phrases. Il se mit à sourire et même qu'il s'était mis à rire tout en se reculant d'un ou deux pas. Enervé? Oui et cette fois, c'était vraiment difficile à le cacher. Il se retourna même, s'avança dans un petit couloir pour finalement revenir vers elle et poser sa main sur son visage afin de la forcer à le regarder droit dans les yeux. Certainement que si ce n'était pas Carmen devant lui, son geste aurait pu se transformer en quelque chose de plus violent, sans doute en fait. Ses yeux bleus ne la lâchaient pas, il ne savait pas comment la faire réagir, était-ce vraiment nécessaire qu'il se mette dans un état pareil pour qu'elle tente de comprendre ou d'apporter plus d'attention à la personne qu'il était? Se mordant la lèvre discrètement, il garda sa main sur le visage de Carmen puis entreprit de lui parler à nouveau, mais plus sèchement cette fois-ci.

    «Tu vois Carmen, tu te fous de ma gueule comme jamais! Je me fous de savoir l'état dans lequel tu as passé tes dernières journées, je m'en fou totalement car c'est rien à côté de ce que moi je subis en t'entendant me répondre! Je me casse le cul à te faire ouvrir les yeux, je fais tout pour que tu te battes pour moi et la seule chose que tu as su me dire, c'est que je ne te méritais pas. C'est ça aimer? Avoir l'air d'un gros con parce que la conne que tu aimes te dis de la merde?!» Il retira la main de sa joue et chercha celle de Carmen, la serrant dans la sienne pour finalement continuer. «Moi, je me bats pour toi, je me suis battu alors que tu sors avec le mec que tout le monde désire. Encore là, en étant en face de toi, je me bat. Et toi, de ton côté? Rien. Je ne te vois pas te battre, tu préfères me dire d'abandonner et c'est tout. Si tu m'aimais vraiment, tu te foutrais du fait que je te mérite ou non, tu m'aimes et c'est censé être le plus important. Tu ne te foutrais pas de la manière dont je te parle, que j'aie raison ou non. Tu réagis comme si tu te foutais que je parte ou non, comme si ça c'était égal de me voir partir.» Il relâcha sa main et d'un air presque joyeux, il lui lança, souriant. «Ah mais j'oubliais, tu as Aidan, c'est pas grave. Dans le pire des cas, tu retombais soit avec lui, soit avec moi. C'est ça?»

    Arquant un sourcil, il fit mine d'attendre sa réponse, autant jouer sur la provocation, non? Il avait envie qu'elle réagisse et qu'elle arrête de fuir. Il en avait marre de devoir se battre et ne rien recevoir en retour car au final, la seule chose qu'il avait réellement eu de la part de Carmen, était ce baiser dans ce parc. Un baiser pour lui redonner espoir? Un baiser contre tout ce qu'il avait fait, c'est-à-dire; se battre, mettre en danger son amitié avec Aidan, arrêter de coucher avec n'importe qui alors qu'il adorait faire ça, arrêter de coucher avec sa manager parce qu'il voulait se montrer sérieux et prêt à être une personne bien? Un baiser devait valoir beaucoup pour mettre de côté autant de choses.

    «Il y a beaucoup de choses que j'ai fait pour toi, tu sais? T'es au moins au courant que j'ai fait tout ce que je pouvais pour avoir l'image d'un mec avec qui on peut avoir confiance de s'engager dans une relation? Tu l'as remarqué?…»


[nawakeuh']
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MessageSujet: Re: … il est venu l'heure de parler [Carmen]   … il est venu l'heure de parler [Carmen] Icon_minitimeSam 14 Nov - 21:45

    Sur le visage de Liam se lisait une colère impossible à cacher une seule seconde. Tout en lui trahissait l’énervement : ses mouvements brusques, ses traits tirés, son rire nerveux. Elle le crut un instant prêt à quitter les lieux, mais il revint, et d’un geste violent, redressa le visage de la jeune femme. Il croyait qu’elle ne comprenait pas, mais c’était le contraire : Carmen saisissait trop bien toute l’ampleur de la situation. Et si elle prétendait abandonner, c’était parce qu’inconsciemment, elle avait envie que Liam se fasse violence, elle avait envie qu’il lui dise tout ce qu’il pensait. Il empoigna la main de la jeune femme, qui ressentit soudain toute la tension de Liam dans sa paume. Un frisson la parcourut, ses joues étaient comme en feu.

    « Merde Liam ! Tu comprends pas ! T’es pas dans ma tête ! Tu sais pas ce que ça fait d’être dans cette situation, et tu ne comprends pas que quand je te dis de partir, ce n’est pas ce que je veux, c’est ce que veux la raison ! Si je m’écoutais, je te demanderai de rester à mes côtés ! Moi aussi, je fais des efforts, mais il y’a des choses de quoi je ne suis juste pas capable, comme t’entendre remettre en cause mes sentiments… Alors que tu sais aussi bien que moi ce qu’il en est. »
    La jeune femme se tût une seconde. Seconde dont profita Liam pour lâcher sa main, et renchérir. « Ah mais j'oubliais, tu as Aidan, c'est pas grave. Dans le pire des cas, tu retombais soit avec lui, soit avec moi. C'est ça? » Son air satisfait, provocateur, donnait envie à Carmen de le gifler. Pour qui la prenait-il ? Une profiteuse, une opportuniste ? Carmen lâcha sa main d’un geste théâtral, et posa un regard agacé sur le visage de Liam. Plus de honte désormais, simplement de la colère. Si il pensait encore cela d’elle, c’est qu’il ne la connaissait pas.
    « Comment oses-tu dire des choses pareilles ?! Tu sais très bien que c’est pas comme ça, tu le sais, dis-moi que tu le sais. J’espère vraiment que tu ne le pensais pas. Parce que c’est tellement, tellement faux. Tu me vois vraiment comme ça ? » finit-elle par déclarer, d’une voix forte, à mi-chemin entre la parole et le cri.

    Après la matinée au parc, tout était devenu plus limpide. C'était son erreur qui avait rendu toute la situation encore plus compliquée qu'elle ne l'était déjà, son action inconsciente avait causé toute haine chez Liam. Cette discussion, entre reproches et désirs, semblait sans issue. Car oui, elle avait envie de sa présence auprès d'elle, elle avait envie d'une réelle relation, et surtout, elle avait envie de quelque chose d'autre que ces débats houleux, qui faisaient plus de mal que de bien.


    «Il y a beaucoup de choses que j'ai fait pour toi, tu sais? T'es au moins au courant que j'ai fait tout ce que je pouvais pour avoir l'image d'un mec avec qui on peut avoir confiance de s'engager dans une relation? Tu l'as remarqué?…» Elle lui sourit naïvement. Et tout ce qu’elle répondit fut : « Oui, j’ai tout remarqué. » Il ne savait pas le temps qu'elle avait pu passer à étudier ses moindres faits et gestes, toutes les petites choses qu'elle avait pu constater au fil des jours. Non, il n'imaginait même pas.

    (C'est pas trop bien, du tout.)
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MessageSujet: Re: … il est venu l'heure de parler [Carmen]   … il est venu l'heure de parler [Carmen] Icon_minitime

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