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 CÉLESTE&DONOVAN ▬ nostalgie, quand tu nous tiens.

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AuteurMessage
Léonie Dougherty

Léonie Dougherty


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QUELQUES NOTES.
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MessageSujet: Re: CÉLESTE&DONOVAN ▬ nostalgie, quand tu nous tiens.   CÉLESTE&DONOVAN ▬ nostalgie, quand tu nous tiens. Icon_minitimeJeu 15 Oct - 20:46

    C'était inévitable. Pire encore, je le savais à la minute où je suis entrée dans le cabinet: son regard fuyant, son hésitation inhabituelle, son rire trop nerveux et peu naturel. Pourtant, j'espérais jusqu'à maintenant qu'il s'agissait d'une chose totalement différente, en aucun cas de mon rendez-vous. Pour contenir ma colère, je me mordille la lèvre inférieur, alors que mes doigts parcourent l'accoudoir du divan. Je ne veux pas répondre à ses mots, je refuse de lui donner raison. Stephan se racle la gorge pour me faire parler, et cela n'a que le don de me faire exploser. La bombe a pourtant essayé de se contenir, mais c'était le geste de trop, la demande de trop: la bombe a explosé. Pleine de rages, je me lève en face de lui, du défi dans le regard. Pourtant, c'est à peine s'il prête attention à mon comportement, habitué à ce genre de réactions de ma part.
    « Je ne peux pas. Vous comprenez? Je ne veux pas, je ne peux pas, jamais je ne ferais une chose pareil. »
    Il ne m'écoute pas, c'est évident. Pour me faire entendre davantage, je tape du pied alors que les larmes coulent sans que je puisse les contrôler. Il daigne alors lever son regard de son calepin, me regardant avec mépris de haut en bas, notant le moindre de mes faits et gestes. « Écoutez-moi! Je veux qu'on m'écoute! » Mais cependant, il ne dit pas un mot, continuant à écrire. Ne pouvant encore attendre davantage et l'exaspération ayant pris possession de mon corps, c'est sans réfléchir aux conséquences que je lui arrache ce calepin, à ce mec qui ose écrire des pages sur mon comportement. Il ne fait même pas en sorte de me le reprendre, me connaissant sur le bout des doigts et sachant pertinemment que je le pousserai violemment pour pouvoir lire.
    « « Désir de retour à l'enfance pour éviter de voir la réalité en face. Retour aux crises d'hystérie, trouble de la personnalité borderline à nouveau très présent. Tendance suicidaire. » Vous savez quoi Stephan? Je vous emmerde. Dites que je suis folle... »
    « Je n'ai jamais écrit ses mots. »
    « Bordeline, c'est qu'un synonyme de folle, me prenez pas pour une conne! Et pas besoin d'avoir étudier Freud pour savoir que des crises hystériques, c'est plutôt péjoratif. Mais pensez ce que vous voulez, ça m'indiffère. Écrivez ce que vous voulez, ça me passe au-dessus. »
    Je jette son calepin violemment sur lui, et son regard noir me signifie qu'il n'apprécie pas du tout. Tant pis, je m'en fous putain, qu'on m'aime ou qu'on me déteste, l'amour de Leeroy étant la seule chose qui m'apportait. Qui m'apporte. Me sentant oppressée, je ne veux rester une seconde de plus ici. Alors que j'enfile mon manteau ainsi que mon bonnet, mon psychologue m'ordonne de rester ici, et je m'exécute, cet homme ayant toujours eu un pouvoir incroyable sur moi.
    « Quand je vous ai dit qu'il serait bon pour vous de quitter votre métier, je ne vous demandais pas une réponse maintenant. Je sais que cela vous paraît impossible pour le moment, mais réfléchissez. Je vous connais depuis le temps, et vous serez prendre du recul. Vous constaterez toute seule que cela serait une folle idée de rester. Je m'inquiète pour vous, Céleste, sincèrement. »
    Je ne réponds pas et me contente de claquer bruyamment la porte. Comment ce connard peut-il oser me demander une chose pareille? Comment peut-il imaginer une seule seconde que je peux quitter le groupe de mon fiancé? Celui dans lequel il a tant bossé, celui dans lequel il avait tant d'espoir.

    Arrivée à la sortie du cabinet, j'apporte vivement une cigarette à mes lèvres que j'allume tout aussi rapidement. Première inspiration, et voilà que je me sens libérée. Voulant profiter de ce moment le plus possible, je ferme les yeux. Et dis-moi Leeroy, comment dois-je faire pour me relever, pour ne pas sombrer? Allez, dis-moi, que tu as navigué à travers le soleil, et dis-moi comment le ciel est beau quand on touche les nuages.
    Soudainement, je me mets à rire. Ce genre de rire incontrôlable et bruyant qui effraye les autres et nous-même. Tout ça n'est-il pas tout simplement insensé? Pourquoi ma vie ressemble à une pièce de théâtre tragique terriblement mal jouée? Et si pour une fois, on pourrait me laisser sourire sans pour autant me forcer? On allait se dire pour le meilleur et pour le pire, c'était pas des conneries, c'était beau et censé, pas comme toute cette supercherie.
    L'état équivoque passé, je sors mon portable de ma poche pour appeler le dernier numéro composé. Deux sonneries, et cela me semble une éternité.
    « Eileen? C'est Céleste. C'est pour te dire que je ne pense pas venir aujourd'hui, j'appelle mon assistant pour qu'il s'occupe des formalités. Ne t'en fais pas, je vais bien, j'ai juste...Besoin de prendre du recul, tu vois? Je t'embrasse. Oui, oui à bientôt. »

    Et finalement, si Stephan avait raison? Et si c'était mieux de partir, loin de tout ça? Et si abandonner les Maniacs seraient la meilleure des options, même si je dois en souffrir? Je souris ironiquement, pensant alors qu'un psychologue, censé apporter des réponses, nous attire d'autres questions. Sans attendre davantage dans le froid, j'enfile mon casque et monte sur ma Vespa. Arrivée devant notre appartement, je gare mon véhicule que j'aime tant devant celui-ci et j'essaye de paraître indifférente face aux regards accablants et étouffants des personnes qui me fixent, sachant pertinemment qui je suis et qu'est-ce qui m'arrive. Ne voulant les affronter un peu plus longtemps, je me contente de baisser la tête telle une adolescente de quinze ans jusqu'à arriver jusqu'à l'ascenseur. Arrivée à l'appartement, je dépose mon sac ainsi que mon manteau et mon bonne, m'attardant pourtant au salon. C'est comme si rien n'avait changé, comme si tout allait bien. Les divers instruments de musique de Leeroy, mon bureau incroyablement bien rangé, les photos de nous, le tableau à mots rempli de déclarations par Leeroy. Le cœur déchiré et lourd, je pénètre dans la chambre, pour m'y allonger, empoignant par la même occasion une des chemises de mon amoureux. Tel mon objet fétiche comme lorsque j'avais petite, je porte ce vêtement à mes narines pour le respirer à plein poumon afin de profiter inlassablement de son odeur. C'est comme si il n'était pas parti. Croyant qu'il est là, tout près de moi, caressant mes cheveux avec délicatesse, je me berce d'illusions et m'endors, et en espérant que ce rêve sera éternel.

    Je ne saurais dire quelle heure il est lorsque je me réveille, mais la nuit a laissé place au jour. Je sors des bras de Morphée, la gorge sèche, l'envie incontrôlable d'ingurgiter la boisson interdite selon des religions. Voulant assouvir ce désir le plus rapidement possible, je sors de mon appartement pour aller dans le bar le plus près, un club de jazz que Leeroy n'aimait pas particulièrement. N'ayant jamais eu l'occasion d'y aller, c'est sûrement le bon choix, me permettant dans ce cas de ne pas tout ramener à Leeroy. Mes premiers pas dans ce club sont remplis de doutes et je m'avance alors lentement. L'ambiance est étrangement agréable et le son du saxophone semble me procurer un sentiment anormal de sérénité. Appréciant cet instant de calme, je n'hésite plus et m'installe au bar. Le serveur me fait un large sourire, chose que je n'avais pas vu depuis la mort de mon fiancé: enfin quelqu'un qui semble ignorer mon histoire alors que tous les paparazzis se l'arrachent.
    « Qu'est-ce que vous désirez, jolie demoiselle? »
    « Ce que vous avez de plus fort, s'il vous plaît. »
    Le sérum apporté, je ne prends même pas la peine de le déguster et le bois d'une traite. Pendant un court instant, je me sens terriblement bien, jusqu'à ce que je sente un regard sur moi. Intriguée, je me retourne vers celui-ci et cet instant de détente est effectivement de très courte durée: Donovan, le remplaçant dans les Maniacs. Je lui souris timidement, ne sachant quelle attitude adoptée, bien que j'apprécie celui-ci.
    Décidément, inévitablement, tout me ramène à Leeroy.
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