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 one day you shoot me, that was the beginning - Preston

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Isobel Cartwright

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MessageSujet: one day you shoot me, that was the beginning - Preston   one day you shoot me, that was the beginning - Preston Icon_minitimeLun 12 Oct - 0:59

    one day you shoot me, that was the beginning - Preston 55770006one day you shoot me, that was the beginning - Preston Gracef10
      preston elwood && calypso m. milligan


Alors que j'ouvrais la porte de mon appartement, je vis le journal d'aujourd'hui à mes pieds. Il fallait dire que j'étais partit tôt ce matin. Et comme je rentrais assez tard, j'avais toujours le journal du matin, alors qu'en général j'étais déjà au courant de tout dans la journée. Donc en général, je le prenais pour le mettre dans la poubelle à chaque fois. Mais cette fois-ci tellement épuisée par tout le boulot, je rentrais, enleva à la hâte mes escarpins à talons, et m'allongea sur le canapé, et ouvrit le journal. Je vis les nouvelles comme d'habitude, des fous qui tuaient les gens ou leurs propre enfants. Les autres délurés qui faisait sauter des bus remplis d'enfants. Le monde était pathétique. Et arriver à la page de l'actualité de la musique, je tomba sur un excellent cliché des Maniacs. La photo était très bien faite, et allait parfaitement avec l'article qui allait à côté. J'étais même rester là à la regarder pendant un bout de temps. Mais tellement fatiguée par ma journée, je ferma les yeux, sans regarder qui en était l'auteur. Je me reposais pendant un moment, mais je n'arrivais pas à faire passer ce mal de tête, pourtant j'avais prit des cachets contre les maux de tête, rien ça ne servait à rien. Je me releva pour prendre une douche. Mon beau-père avait repris contact avec moi, peut-être était-ce pour cela que je me cassais la tête. Je ne savais pas comment il avait réussit à trouver mon numéro, mais il l'avait retrouvé et j'avais entendu sa voix, cette voix que je détestais plus que tout.

Quand je l'avais entendu, j'avais repenser à tout ces soirs où il m'avait fait subir ces choses qui m'avait fait tellement souffrir.
En sortant de la douche, j'enfilais une paire de collant assez épais, une robe très courte couleur vieux rose. J'enfilais ensuite un gilet gris bien épais. Avant cela je m'étais maquillait légèrement comme à mon habitude. Il fallait que je sorte prendre l'air, et puis il me fallait un bon café bien fort et chaud de Starbucks. Je mit mes escarpins à talons noir qui s'alliaient bien avec mes collants. Je ferma la porte de l'appartement tout en mettant mon écharpe. Alors que j'arrivais dans le hall du bâtiment, j'ouvrais la porte, et *BAM*, le froid de l'automne m'avait fait comprendre qu'il risquait de me frigorifier. Alors j'enfilais rapidement mon chapeau en laine et sortit, tout en fermant mon long gilet de maille de laine.
J'arrivais vers le London Eye comme on appelait ça. C'était une grande roue magnifique à voir, et surtout le soir quand elle était illuminée. Alors que je m'avançais vers celle -ci, je mit une main dans ma poche, et mit l'autre bien sur le goblet de café bien chaud.
Je repensais à mon passé. L'entendre me parler m'avait fait repenser à pleins de chose. A tout ces moments où je me disais qu'il fallait que j'arrête de vivre, parce que je ne pouvais plus vivre ça.
Alors que je regardais la grande roue, levant les yeux, je tournais la tête vers derrière, et vit quelqu'un me photographiait.
Ce moment me ramena à un des meilleurs moment que j'avais passer dans ma vie, et à une personne qui m'avait tant manquée.

Mais soudain, j'eut la grande surprise de voir...
De le voir, lui en chair et en os, en me regardant surpris aussi. Oh, le revoir ramenait de tellement de bons souvenirs. Il n'avait pas du me reconnaitre de derrière, je savais qu'il aimait prendre les gens par surprise, c'était toujours plus beau d'après lui. Et il était tombé sur moi.
Je n'arrivais pas à y croire. PRESTON ELWOOD devant moi. Pincez-moi je rêve!

Même si je n'avais plus donner de nouvelles volontairement, j'avais toujours culpabilisait sur ça, je mettais toujours maudit de l'avoir fait. Parce qu'il comptait plus que je ne le pensais. Après ce qu'il s'était passer entre nous deux, ça m'avait ouvert les yeux, même si je ne voulais pas me l'avouer réellement.
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Preston Elwood

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MessageSujet: Re: one day you shoot me, that was the beginning - Preston   one day you shoot me, that was the beginning - Preston Icon_minitimeSam 17 Oct - 1:16

« Little heart in a bubble
Ray of light in my kitchen
The only livin piece of my mind
Since you crossed the line .. »


    Que vous racontez de cette journée ? Bof, sûrement deux trois choses par-ci par-là. Ah si ! Pour une fois, Preston s'était levé plus tôt que d'habitude. Non pas que c'était un lève-tard ... enfin si mais ... En fait, il lui arrivait de faire les deux, étrange comme truc mais il n'y pouvait rien, il se situait entre les deux. Bref, tout ça pour vous dire que sa journée avait commencé avec deux heures d'avance par rapport à celle de la veille et, quand une de ses journées commençait 'aussi tôt' il y avait un rituel : footing. Quand il n'avait aucune obligation, Preston prenait tout l'attirail nécessaire et en prime, son Ipod et sa musique, bien sur. Je vous rappelle qu'il travaille pour un grand groupe de musique après tout alors s'il ne s'intéresse pas un minimum. Ce qui ne l'empêchait pas d'être une cave en ce qui concerne le fait de savoir jouer d'un instrument de musique. Pour en revenir au footing, avoir de la musique dans les oreilles lui était indispensable. Preston en avait besoin, à chaque fois qu'il sortait courir, le temps passait plus vite, la fatigue était plus longue à venir ... Et au passage, c'était beaucoup mieux que d'entendre les oiseaux piailler !
    Donc voilà comment s'était déroulé le début de sa journée, une heure de footing. Rien de passionnant me direz vous mais, qui disait que la vie du photographe des Maniacs devait être super cool ? Surtout en ce moment ! Preston n'était pas surchargé de boulot, c'était le moins qu'on puisse dire. L'envie n'était plus au rendez-vous mais la mélancolie l'était par contre. Depuis la mort de Leeroy, le photographe éprouvait de drôles de choses, ayant l'impression que tout ce qui arrivait n'était pas vraiment réel, que c'était juste un affreux cauchemar. Il avait l'impression de ne plus être présent, de regarder la réalité à travers un voile de nuages épais. Pourtant, le jeune homme ne se plaignait pas, il estimait devoir se taire, la situation était beaucoup plus dure pour le groupe que pour lui. Tout était en stand-by depuis ce jour maudit. Preston n'avait pas pris une photo du groupe au complet depuis, de toute façon, même lui avait l'impression qu'il ne pouvait le faire ...
    La journée passa vite après ça. Il passa un coup de téléphone à Caesar, son meilleur ami, prit quelques photos des voitures qui passaient en trombe dans la rue en bas de son immeuble. Envie artistique quand tu nous tiens ... L'après-midi même, le blondinet avait un rendez-vous chez un 'collègue' photographe pour participer à un shooting plutôt intéressant en compagnie de Velvet. Rien de bien spécial comme je vous l'ai dit plus haut. Le shooting ? Bien, bien. Deux heures à obtenir assez de photos, c'était dans les temps, un peu chiant mais dans les temps ... Velvet avait été sublime par rapport aux autres filles : pas grand chose de nouveau sur cette bonne vieille planète ! A la fin de la séance, Vel' et lui avait été boire un verre. Et déjà, la nuit avait commencé à tomber. Preston avait raccompagné Velvet chez elle pour ensuite, faire un petit tour, son appareil photo sous le bras évidemment.
    Sous la nuit, il roula quelques minutes, s'arrêta trois ou quatre fois un peu partout avant de se décider à se rendre au 'London Eye', l'immense roue de Londres, illuminée à une telle heure. Preston y arriva en très peu de temps et comme il s'y attendait, l'endroit était rempli de monde, il n'était pas encore trop tard pour venir voir l'œil de Londres briller de mille feux. Le jeune homme évita un groupe de touristes d'un geste agacé mais habitué. Et oui, pas moyen d'éradiquer ces maudits touristes malheureusement ... Mais il n'allait pas s'énerver, naaan, pas ce soir. Preston regarda le haut de la grande roue comme il l'avait fait des centaines de fois auparavant. Ses mains sortirent automatiquement son Olympus E-510 de son sac et ses doigts appuyèrent de la même façon. Soudain, dans la foule environnante, il eut envie de prendre en photo des visages, inconnus, insouciants, sur le fait ... Oh et cette fille là qui semblait tellement ... Hein ? Son visage de craie se tourna vers le jeune homme qui, en le voyant, haussa un sourcil. Où avait-il déjà vu ce visage ? Apparemment, il n'était pas le seul puisque la mystérieuse demoiselle faisait la même tête que lui. Sauf que la mémoire de Preston avait un peu plus de mal à lui revenir, il n'était pas volage pour rien vous me direz. Mais, chose qui l'étonna lui même, il eut soudain quelques bribes de souvenirs, d'images, de mots qui lui revinrent en mémoire. Vraiment plus qu'intrigué, le jeune s'avança.

      PRESTON ▬ Caly, c'est ça ?

    Bof, il y avait mieux comme entrée en matière mais au moins, il se souvenait d'elle et de son nom ... et de l'avoir vu il n'y a pas longtemps ? Où était-ce son imagination qui lui jouait des tours ? En tous les cas, il ne put s'empêcher de penser que prendre en photo des gens par surprise faisait de bien belles rencontres ... ou dans le cas présent, retrouvailles.
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Isobel Cartwright

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MessageSujet: Re: one day you shoot me, that was the beginning - Preston   one day you shoot me, that was the beginning - Preston Icon_minitimeSam 24 Oct - 20:26

Je le regardais, wouah, c'était bien lui. Mister Elwood dans toute sa splendeur. Il avait changé, mais il était toujours aussi beau. Il avait grandit, ses traits, sa façon d'être. Même si à l'époque, il avait été déjà plus vieux que moi, je voyais le changement. Il avait son appareil dans la main, et je le voyais me regarder avec un regard hésitant. Se rappelait-il de moi ? Cela remontait à quelques années, mais en peu de temps, on oubli rapidement en général. Il était toujours aussi blond, toujours pareil en fait, mais je ne savais pas quoi, mais il avait changé. Bref...

Je peux avouer quand voyant son visage, j'avais hésiter pendant un moment, peut-être que ce n'était pas lui, mais juste une personne qui lui ressemblait, mais quand j'entendis sa voix et sa question, je sus vraiment que c'était lui. Quelques souvenirs revenaient doucement dans mes pensées. Oui, ces moments avec lui m'avaient tellement aidés à aller mieux, s'il savait. Sa présence me rendait heureuse à cette époque là. Il était tombé sur moi, pendant ces longues années où je vivais cet enfer. Et je le remerciais pour ça, même je savais que mon geste n'avait pas été appropriée après la nuit qu'on avait passer ensemble. Mais comment aurait-il réagit ? Comment j'aurais réagis ?

J'ai préféré fuir. Oui, la fuite était quelque chose que beaucoup de personnes faisait. Soit de peur, pour pas à avoir à passer de mauvais moments ou de perdre une personne à qui on tient. Soit parce que nous-même nous ne connaissons pas la raison. La fuite était quelque chose de banal qui arrivait la plupart du temps. Quand une personne sans domicile vous demande une pièce, vous préférez fuir pour ne pas à penser aux malheurs des autres ou pour ne pas oser dire non, et vous dire que vous avez surement fait quelque chose de mal. Fuir était une réaction commune à tout être humain. Mais il y en avait qui avait ce courage pour des situations pas très confortable, et vous avez ceux qui n'arrivent à assumer. Et moi, j'étais une de ces personnes qui n'avaient pas assumer. En réalité, je n'avais pas vraiment eu peur de sa réaction, non. En fait, je n'avais aucune réponse à cette nuit, je me rappelle qu'à ce moment là, je m'étais dit que c'était à cause de l'alcool, et depuis ce temps, j'essayais de me convaincre que c'était ça. Et puis Preston, lui c'était ça pour lui, enfin je pensais pas à autre chose.

Ce serait mentir de dire qu'on n'avait été que de simples amis, non, nous étions très proche. Il était là, à me comprendre, comme un grand frère, même si il n'avait jamais su à propos de mon beau-père. Je n'avais jamais réussit à lui dire, mais il avait toujours été là pour moi, pendant le laps de temps qu'il était resté à Los Angeles. Mais peut-être étions-nous un peu TROP proche... L'alcool avait un peu trop altérer notre esprit, et ça arriva. Moi-même, je ne sais pas pourquoi ? Est-ce qu'il y avait quelque chose qu'on s'était toujours cachés ? Je n'en savais strictement rien.

Bref revenons au jour présent. Oh oui, aujourd'hui, là maintenant. C'était quelque chose de le revoir là devant moi, vraiment devant moi. Je ne vais pas vous mentir que j'avais presque lâcher mon café, heureusement que j'étais un peu moins maladroite qu'il y a quelques années. Je le vis s'approcher, et me posa cette question qui vérifia mes pensées. Oui, c'était bien Preston Elwood.

    CALYPSO ─ Oui...C'est bien moi.

Je le regardais comme une idiote, juste pour me dire que oui, c'était lui. Je ne pensais pas le revoir surtout si loin de l'endroit où je l'avais rencontrer. C'était vraiment le destin, retrouver quelqu'un que vous aviez rencontrer dans un autre pays, et le revoir dans une immense ville comme Londres...

    CALYPSO ─ Preston...Wouah, quel surprise!...

J'étais un peu encore sous le choc. Je ne pensais même pas au moment où tout s'était finit entre nous. Je pensais seulement aux bons moments que j'avais passé avec lui, qui revenaient au fil des secondes.

Je regardais son appareil, cela me rappelait ce moment super embarrassant quand j'avais abîmer son appareil photo. Mais il avait toujours cette habitude à prendre les gens par surprise. Et je le comprenais, on avait ce naturel qu'on ne peut avoir quand on pose devant un appareil ou même quand on sait qu'on va se faire photographiait.

    CALYPSO ─ Heureusement que je suis moins maladroite maintenant, tu aurais reçu tout mon café sur toi sinon...

Je fis apparaître un petit sourire amusé. Je ne savais pas quoi faire en fait.
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MessageSujet: Re: one day you shoot me, that was the beginning - Preston   one day you shoot me, that was the beginning - Preston Icon_minitimeDim 25 Oct - 22:26

    Le choc fut grand, à croire que ces derniers temps, il y était habitué. Seulement, ce qu'il s'était passé entre eux remontait à quoi ... Quelques années déjà ? Mais ... c'était en Amérique ! A Los Angeles qui plus est ! C'était l'époque où Preston vagabondait encore un peu partout dans le monde pour sa 'passion' qui n'était pas encore devenu son métier et où il faisait encore un peu n'importe quoi. Quand il avait vu son visage se tourner vers lui, ici devant la grande roue de Londres, il eut l'impression de revenir là bas, au Starbuck où ils s'étaient rencontrés. Preston s'en souvenait étonnement bien, tout comme son ancienne appareil photo d'ailleurs qui en avait pris un gros coup ce jour là. Il se souvint très bien de ce qu'il avait ressenti à ce moment, quand on précieux appareil avait atterri par terre puis qu'elle l'avait délicatement ramassé ... Des tonnes de petits souvenirs lui revinrent d'un coup en mémoire, les moments qu'il avait passé à Calypso là-bas, chez elle. Une relation fraternelle s'était nouée entre eux, ce qui était une grande première pour Preston. Ils s'étaient vus souvent, se chamaillant ... Jusqu'à ce que l'alcool foire tout et qu'ils se retrouvent dans le même lit.
    Si au départ, Preston avait cherché dans sa mémoire où il avait pu voir cette frimousse, une fois la chose faite il eut justement beaucoup de mal à y croire. Que faisait-elle ici, à Londres ? Qu'est ce que ... Décidément, la vie offrait parfois de drôles de surprises. Combien de chance avaient-ils de se revoir ? Dans une ville énorme comme Londres d'ailleurs ! Preston n'était pas du genre à croire à un Destin avec un grand D qui dicte à l'avance ce qu'il va se passer. Cela serait donc ce fameux Destin qui leur aurait dicter de coucher ensemble à L.A ? Pitié ! Je crains qu'ils n'aient été que les deux seuls responsables de tout ça. En plus de l'alcool bien sûr. Oui parce que c'était à cause de l'alcool qu'ils avaient fini par coucher ensemble, n'est ce pas Preston ?
    Mister Elwood s'approcha doucement de la jeune fille quand il posa sa question. Question qu'il jugea stupide au passage car, en s'approchant il se dit que bien sûr c'était bien elle !! Celle qui l'avait fait tant douter pendant toute une période ! Il s'était posé tellement de questions ... Elle semblait aussi surprise que lui. Une fois qu'ils furent mutuellement reconnus, Preston chercha quoi dire, les mots restèrent pendant quelques secondes bloquées dans sa gorge sous le coup de la surprise. Destin ou Hasard ? T'es sûr de pas y croire ? fit une petite voix dans la tête du jeune homme.

      PRESTON ▬ Ouais c'est ... c'est inattendu ...

    Ouah ! Quelle réponse ! Où est passé ton assurance ? Elle est partie en balade, le temps qu'il se remette de ces retrouvailles. Oui, c'était bien le mot à la situation qui était en train de se dérouler. En laissant ses yeux se promener sur le lieu qui les entourait, Preston se dit que c'était un endroit idéal, voir magique pour des retrouvailles. Ouais je sais, Preston se rend compte de beaucoup de choses un peu en retard. Il se répéta à tel point c'était étrange à quel point son appareil photo était en train de jouer un rôle important dans leur relation. Sa remarque débloqua la situation, elle fit sourire le jeune homme en lui rappelant ce souvenir.

      PRESTON ▬ Oui ça aurait été dommage, tu aurais encore dû m'envoyer un appareil photo ...
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MessageSujet: Re: one day you shoot me, that was the beginning - Preston   one day you shoot me, that was the beginning - Preston Icon_minitimeLun 26 Oct - 17:36

Heureusement que ce jour-là, même malgré le froid, je ne portais pas de gant. J'aurais parier à 100% que j'aurais fait tomber ce gobelet de café. Je le regardais, il avait l'air tellement surpris aussi. Il avait de quoi, et moi aussi. Les Etats-Unis étaient très loin de l'Angleterre. Vous pouvez penser que j'avais décider de venir en Angleterre pour le retrouver mais non. En réalité, quand j'avais chercher un stage ou même une école, j'avais décidé de choisir Londres parce que c'était le plus éloigné de Los Angeles par rapport aux autres propositions. Évidemment , j'avais eu des réponses positifs pour la France, l'Espagne ou même l'Italie, mais l'Angleterre était le meilleur choix vu que la population était anglophone. Je n'avais pas penser à lui à ce moment-là. Et comment aurais-je pu penser à lui ? Il était partit, il m'avait dit qu'il reviendrait me voir un jour, mais je ne l'avais plus revu. Alors j'avais décidé de partir pour m'éloigner enfin de cet enfer quand j'avais eu mes dix-huit ans.

Et je le retrouvais là, à Londres. Combien avions-nous de chance de nous rencontrer là, au London Eye, aujourd'hui, ce soir ? Si j'aurais été en retard, ou si j'avais décidé de ne pas venir, jamais je ne l'aurais rencontrer peut-être... Et lui, si il n'avait pas décider de faire cette photo, on ne se serait peut-être même pas vu... Tout cela pouvait être le destin, mais je ne croyais plus vraiment à rien en réalité. Si vraiment le destin existait, je ne pense qu'il se serait amusé à nous faire boire pour nous faire tombé dans le même lit, hein ? Nous étions de très bons amis, et ça s'arrêta là. Le destin n'allait tout de même pas gâché ce lien si fort pour faire des problèmes ? A par si il existait une personne sadique qui aimait détruire de belles relations comme celle-là. A par si, le destin voulait qu'on ouvre les yeux...Non, mais oh, à quoi je pense là?!

Entre Preston et moi, il n'y avait que de l'amitié, n'est-ce pas...
Quand j'entendis sa remarque, sa remarque qui voulait tout dire. Il était aussi surpris que moi de me retrouver. Je me rappelais de notre rencontre. Malgré que son appareil photo se retrouve par terre à cause de lui, oui c'était de sa faute. Il n'avait pas à me prendre par surprise. J'avais tout de même aider à le ramasser. J'avais un bon cœur, heureusement pour lui. Je me rappelais aussi le petit moment, où une de mes manches de mon gilet s'était remonté et où je mettais poser la question, si il avait vu les hématomes que j'avais. J'avais rapidement rabaisser ma manche afin qu'il ne se pose pas de questions. Je me rappelais aussi les fois, où il était venu à la maison quand mon beau-père était absent évidemment. Il m'avait souvent poser des questions sur ma famille. Je lui avait toujours répondu brièvement. Cette complicité d'avant m'avait tant manqué.
Je n'avais de lui que de bons souvenirs, sans penser bien sûr à la soirée qui avait tout gâchée, hein.

Je vis un sourire apparaître après ma remarque. Oh, ce sourire, il m'avait manqué. Tout en lui m'avait manqué en réalité. S'il savait. J'avais toujours mon sourire aux lèvres. Sa remarque par contre, me rappela la raison du pourquoi je lui avais envoyer un autre appareil. Je lui avais envoyer comme pour m'excuser de cette nuit, comme si ça avait été de ma faute. Je voulais m'excuser d'être partit sans lui donner de nouvelles. Mais il ne le savait pas vraiment. Quand je lui avais envoyer le paquet, il n'y avait aucunes signatures, mais je savais qu'il devinerait. J'étais surement la seule dans sa vie à avoir oser toucher son appareil, enfin dans ce cas-là, de l'avoir cassé.

    CALYPSO ─ Tu as donc deviné que c'était moi...

Je disais ça en souriant. Bien sûr qu'il avait sut. Je le regardais, j'étais encore un peu surprise, sérieusement. J'avais changée durant ces quelques années. Quand il m'avait rencontré, j'étais en plein dans mon adolescences, je n'étais pas encore celle que j'étais à présent. Même si cela remontait à trois ou quatre années, enfin je ne sais plus vraiment, j'avais changée. Mon beau-père m'avait changée, et pas forcement en bien. Je n'arrivais pas à m'attacher aux personnes, je n'arrivais pas à être démonstratif dans ce que je ressentais.

    CALYPSO ─ Maintenant que je sais que tu es ici, ça sera moins compliqué pour t'en offrir un.

Continuais-je en souriant toujours. Je ne savais pas quoi dire ou faire. Je restais là, à jouer avec mes talons en les bougeant. Je mordilla légèrement ma lèvre inférieure, puis:

    CALYPSO ─ Alors...Tu deviens quoi ?

Oui, c'était idiot, je le sais. Au moins, je disais quelque chose. Je leva discrètement les yeux au ciel, s'était débile je sais. Je bus la dernière gorgée de mon café, et fis quelque pas vers la poubelle pas trop loin. Puis je me retourna vers lui, et mit mes mains dans les poches de mon gros pull qui me couvrait du froid.
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MessageSujet: Re: one day you shoot me, that was the beginning - Preston   one day you shoot me, that was the beginning - Preston Icon_minitimeMer 28 Oct - 19:47

    Ce qu'il s'était passé remontait à longtemps. A l'époque, ils étaient encore tous les deux des adolescents, Preston voulait voir le monde et Calypso voulait vivre sa vie à fond. Le jeune homme se souvenait à tel point il l'avait trouvée pleine de vie et enjouée à l'époque. Seulement, les revoilà, tous les deux, à Londres, comme s'ils avaient été des pions avec qui on jouait, comme si quelqu'un avait voulu refaire ou recommencer leur histoire. Peut-être qu'on voulait leur donner une deuxième chance ? C'était vraiment une chose étrange qu'ils se retrouvent à Londres, le London Eye qui plus est, au milieu des touristes et trois quatre ans après. Bon d'accord, le jeune voulait bien penser que le Hasard avec un big H y était pour quelque chose mais pas le Destin ! Après s'y on se mettait à croire à ce genre de chose, se dit Preston, on accusait ce fameux Destin d'être coupable de tout et n'importe quoi. Oui bien sûr, c'était le Destin qui faisait les guerres et les famines dans le monde, c'était aussi le Destin qui avait tué Leeroy ... Ah ah ! Sacré Destin ... Hum. Juste que Preston qui avait toujours eu les pieds sur Terre refusait vraiment de croire en ce genre de choses. Le Hasard d'accord mais pas le Destin, sa mère n'avait que ce mot à la bouche quand il habitait encore chez ses parents, c'est à dire il y a bien longtemps.
    En la voyant, il eut pendant une seconde l'impression de retourner à Los Angeles, où tout était différent, tellement différent d'aujourd'hui. Le soleil, la chaleur, les plages où on pouvait s'y promener en short et s'y baigner été comme hiver. Puis sa rencontre avec Calypso. Tous ces souvenirs lui revinrent en mémoire comme le vieux film en noir et blanc qu'il avait regardé il y a trois jours pour avoir de l'inspiration sur un shoot sur le même type de thème. N'empêche, il se rendit compte à quel point ils avaient passé énormément de temps ensemble à l'époque. Et autre chose qui lui apparut comme une chose évidente depuis que Caly était juste en face : Preston ne l'avait jamais vraiment oubliée. Le jeune homme dut se l'avouer à lui même, ce qu'il s'était passé entre eux avait été perturbant, et la manière dont cela s'était terminé l'était encore plus. Comme d'habitude, quand tout allait bien il y avait toujours quelque chose pour tout gâcher, pour tout réduire en fumée. Toujours, en tout cas, c'est comme cela que ça marchait pour lui, il l'avait bien remarqué.

    Lorsque Preston sortit sa remarque, il la vit sourire. Elle se rappelait donc de quoi il parlait. N'empêche, il avait dû faire une de ces têtes quand son appareil avait terminé par terre chez Starbuck. Non Calypso n'était pas la première à avoir touché à son appareil, seulement, elle était la seule à pouvoir en témoigner, si vous voyez ce que je veux dire. A sa réponse, son sourire s'agrandit un peu plus.

      PRESTON ▬ C'était pas difficile ... Y a pas trente-six personnes qui ont cassé mon appareil ... et qui sont encore en vie.

    Un air innocent passa sur son visage. Elle savait très bien ce qu'il voulait dire par là. Preston eut l'impression un instant que tout était redevenu comme avant, peu importe s'ils étaient entourés de londoniens bourrus et de touristes agaçants, peu importe si les vendeurs de souvenirs du London Eye hurlait à vous griller un tympan, peu importe le bruit des voitures et l'agitation de la ville. C'était leur moment à eux.

      PRESTON ▬ C'est sûr ... D'ailleurs, ça fait combien de temps que tu es à Londres ?

    Commençait les banalités des retrouvailles, se dit Preston mais en ayant aucun regret évidemment. Heureusement qu'il était sorti ce soir !! Bref ! Il la regarda se tortiller sur place, se mordiller la lèvre, geste qu'il ne connaissait décidément que trop bien. Alors qu'il envisageât de prendre une cigarette, Calypso reprit la parole.

      PRESTON ▬ Moi ... Ben j'ai arrêté de bouger partout déjà, j'ai trouvé un emploi stable à Londres il y a environ un an qui me permet de vivre de ça ! (il désigna du menton son sac dans lequel il avait rangé son appareil.) Et toi qu'est ce que tu me racontes ?

    Alors qu'elle allât jeter son gobelet, Preston en profita pour s'allumer une cigarette et ferma son blouson puis il lui proposa son bras.

      PRESTON ▬ On marche un peu ?
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MessageSujet: Re: one day you shoot me, that was the beginning - Preston   one day you shoot me, that was the beginning - Preston Icon_minitimeVen 30 Oct - 22:56

Je le regardais toujours, comme si je n'arrivais toujours pas à admettre que oui, c'était lui quoi. Bon fallait que j'arrête, je ne rêvais pas, il était là en chair et en os. Tellement de bons souvenirs me revenaient, cela me réchauffait le cœur. Sérieusement, un ami comme lui, je n'en avais pas eu. Il y avait eu seulement lui. Seulement lui comme véritable ami, sur qui je pouvais compter. Évidemment, je pense que si notre relation n'avait pas tourné ainsi, nous aurions gardé le contact après son départ, mais c'était comme ça... Et j'étais habituée à perdre les personnes qui comptait le plus pour moi, et c'était ça le plus triste. J'avais encore et encore perdue une personne qui m'était chère. Comme si, je n'avais pas le droit de vivre heureuse un long moment.

Je le regardais, toujours ses beaux yeux clairs. Ah la belle époque, que c'était. Je me rappelais qu'on adorait se chamailler, je n'aimais pas me laisser faire, et c'était pour lui, alors cela donnait toujours des petits batailles qui à la fin nous faisait rire. Je me rappelais aussi qu'un jour, tellement nous avions fait les fous, nous étions rentrer tout mouillés chez nous. En même temps, avec la plage qui était à côté, nous n'avons pas pu nous empêcher de faire un bain de minuit, pas forcement prévu... Ou même une autre fois, avec de la crème chantilly et du chocolat. Oh, que du bonheur, ça avait été.

    PRESTON ▬ C'était pas difficile ... Y a pas trente-six personnes qui ont cassé mon appareil ... et qui sont encore en vie.

Je vis son petit air innocent qu'il prenait quand il faisait un sous-entendu gros comme une patate. Je me mis à rire, avec un de ces vrais rire, pas ces faux qui voulaient faire croire que oui, c'est marrent mais sans plus. Non, un vrai rire. Il signifiait beaucoup. A ce moment là, quand je le vis sourire, j'avais comme l'impression d'être retournée dans le passé. Comme si, rien n'avait changé et que nous discutions à la plage alors que je jouais de la guitare, et que lui faisait des photos du couché du soleil.
Pendant ce bref instant, je m'y étais crut. Mais quand je sentis une petite bourrasque de vent passait, j'eus les pieds sur terre. On était à Londres, dans le froid et la grisaille, et nous avons perdu contact depuis environ trois ou quatre ans.

    CALYPSO - Ah je vois....Faudrait peut-être que je m'en aille avant que tu fasses une tentative pour me tuer...

J'avais ce sourire si franc, un sourire que j'avais si longtemps pas utilisé parce qu'ici je ne connais pas les personnes aussi bien que Preston. Parce que je savais qu'avec lui, je pouvais être moi. Simplement moi.

    CALYPSO - Ça fait déjà un an, il n'y a pas trop longtemps...

Oui, seulement un an, mais je me sentais tellement bien ici. Même si je n'appréciais pas plus que ça la pluie, j'aimais ce pays, j'adorais cette ville, les gens ici me passionnaient. C'était parfait.
Je l'écoutais à me raconter ce qu'il faisait à présent, c'était des retrouvailles. C'était comme si nous nous étions quittés, il y a dix ans, alors que non...

    CALYPSO - C'est bien, tu fais quelque chose qui te passionne. Je savais que tu allais percer dedans, j'en étais persuadée.

    Je lui souriais simplement. Et je continuais:

    CALYPSO - Et bien moi, je ne suis pas aller à l'université, j'ai décidée de faire un stage. Et donc, ici comme tu peux le voir. Je suis stagiaire-assistante, on va dire...

Oui, parce que en réalité, j'allais plutôt dans tout les domaines. Même si ma principale fonction était de travailler avec l'assistante, mais bon personne ne se plaignait que je traîne partout.
J'allais donc jeter mon gobelet de café que je venais de finir, puis je me retourna. Je le vis une cigarette à la bouche, et en train de refermer son blouson, il n'avait vraiment pas changé. J'avais comme eu un petit flash-back, même si à Los Angeles, on utilisait que rarement les manteaux. Quand il me présenta son bras, je fus vraiment heureuse. J'accepta et mit mon bras en dessous du sien. Au passage, je pris de mon autre main, son paquet de cigarettes qu'il avait dans sa poche, et l'ouvrit pour en prendre une. Je l'a mis à mes lèvres, et l'alluma avec son briquet. J'avais fait cela comme avant, comme si rien n'avait changé. Avant, à Los Angeles, il avait prit l'habitude que je lui pique des cigarettes, bien sûr à seule condition qu'il puisse en prendre dans mes paquets.

Alors qu'on commençait à marcher doucement, je regardais toutes ces personnes qui prenait le London Eye de tout les côtés, et ces autres qui étaient fascinés par toutes ces lumières. Comment ne pas l'être aussi ? Moi je sais que la première fois que je l'avais vu, j'étais restée scotchée au sol. Et je l'avais regardé pendant une bonne trentaine de minutes. Et encore maintenant, je trouvais ça vraiment magnifique. J'inspirais une bouffée de ma cigarette et:

    CALYPSO - Alors toujours dans tes projets de mourir jeune avec cette cochonnerie pour femme ?

Je ne me retenais pas de rire, alors que moi-même je fumais tellement que je pouvais autant mourir jeune que lui. Même plus jeune. J'étais une vraie accro aux cigarettes...
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Preston Elwood

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MessageSujet: Re: one day you shoot me, that was the beginning - Preston   one day you shoot me, that was the beginning - Preston Icon_minitimeDim 1 Nov - 22:57

    Sûr que Londres changeait de Los Angeles. Preston frissonna en y repensant. Ah la plage, l'océan, les palmiers, les filles en bik ... Hum, passons ce genre de trucs. Tout changeait de L.A qui restait pourtant la ville où ils s'étaient connus. A part son appareil photo évidemment. Cet objet si précieux à ses yeux avaient joué un rôle important dans leur relation, que cela soit l'ancien que Calypso avait cassé à l'époque ou bien le nouveau qu'il avait avec lui en ce moment même. C'était dingue qu'il soit tombé sur elle de la même façon, au milieu de tous ces gens, il avait toujours un peu de mal à y croire et n'arrêtait pas de se demander ce qu'il se serait passé s'il était parti de son appartement cinq minutes plus tard. Se seraient-ils quand même revus ? Ou auraient-ils passé tout le reste de leurs vies à se côtoyer dans la même ville sans le savoir ? C'était digne d'un scénario de film ...
    Preston n'était pas très doué, voir pas du tout pour les retrouvailles. Par manque d'habitude, de toute façon le principe des retrouvailles étaient là, une surprise, quelque chose auquel on ne s'attendait pas, quelque chose qui avait le pouvoir de vous satisfaire ou bien de vous détruire selon la personne à laquelle vous faisiez face. Alors autant laisser les mots sortir tout seul, ne pas se prendre la tête et ne pas réfléchir au pourquoi du comment, c'était mieux ainsi. Ils étaient là réunis tous les deux c'était la seule chose qui comptait. Preston secoua légèrement la tête, il devenait vraiment trop sentimental avec le temps. Mais il était forcé de constater, à cause du sourire naturel fixé sur son visage et ce qu'il ressentait au fond de lui, que revoir Calypso, celle avec qui il avait pas tant de bons moments à Los Angeles, celle qui restait sûrement sa plus belle rencontre lors des voyages qu'il avait fait avant de se stabiliser niveau travail. Et malgré les années qui s'étaient écoulées, il pensait toujours ça.
    La demoiselle comprit ce qu'il avait voulu dire en faisant cette remarque et rit, tout comme Preston. Pourtant, elle ignorait que dans un sens, la chose était plutôt sérieuse. Rares étaient les personnes qui pouvaient se vanter d'avoir fait une telle chose et en être sorti en un seul morceau. L'appareil photo du jeune homme était plus qu'un vulgaire appareil à ses yeux, comme s'amusait à le dire ses amis, il était un peu son âme sœur, il ne fallait surtout pas y toucher, renverser quoique ce soit dessus, l'égratigner ... Et en regardant Calypso ce soir, Preston se dit qu'elle avait eu de la chance, il avait été sûrement dans un bon jour à l'époque. Dans un très bon jour même. En tous les cas, elle éclata d'un rire léger, lui sourit simplement et quand il vit qu'elle continuait de jouer le jeu, il se fit un plaisir de l'accompagner.

      PRESTON ▬ C'est peut-être mieux oui, surtout que j'ai un couteau dans mon sac alors ...

    Les voilà reparti pour ce qu'ils adoraient faire avant, s'amuser et ne plus penser à rien d'autre qu'à ça. A ce niveau, ils étaient devenus des professionnels, sauf ce fameux soir évidemment où ils s'étaient justement un peu trop amusés. Quand elle l'informa qu'elle était à Londres depuis environ un an, Preston trouva la chose étrange. La pensée qu'il avait eu il y a quelques minutes lui revint en tête. Ils avaient donc vécu dans la même ville pendant une année sans le savoir puisque ça correspondait à la période où il s'était arrêté de voyager partout.

      PRESTON ▬ Dire qu'on aurait pu se croiser bien avant aujourd'hui ...

    Preston ne savait pas vraiment dans quel sens elle devait prendre sa phrase. C'était comme s'il avait pensé tout haut en fait et il ne s'attarda pas sur le visage de la jeune fille après ça, préférant fuir vers le haut de la grande roue illuminée qui semblait être le sommet du ciel de là où ils étaient. Calypso reprit la parole pour dire une chose qui le refit sourire à son tour. Venant d'elle qui l'avait connue alors qu'il n'était qu'un amateur pour qui la photographie était juste une passion de gosse, c'était ... flatteur, peu importe que son avis soit objectif ou pas.

      PRESTON ▬ L'université ? On dirait que toi aussi tu te débrouilles bien.

    Le jeune homme ne songea même pas à lui demander dans quoi elle travaillait. Il savait la chose principale, ils avaient évoqué ce qu'ils faisaient tous les deux mais passer leurs retrouvailles à parler boulot ce n'était pas génial, en tout cas, de l'avis de Preston. Naturellement, quand il lui proposa son bras et de marcher après avoir commencé à fumer, Calypso prit une de ses cigarettes. Ah oui c'est vrai, combien le lui en avait-elle piqué en tout hein ? Pas mal sans doute. Donc ils se mirent à marcher tous les deux, bras-dessus bras-dessous et avec leurs cigarettes dans leurs mains libres, au milieu de la foule londonienne de cette fin de soirée. Sa bouche forma un petit rond et laissa échapper la fumée blanchâtre habituelle avant que ses lèvres ne s'étirent en un mince sourire.

      PRESTON ▬ Toujours décidé ouais, comme ça on mourra tous les deux ensembles du même truc.
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