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 oh we'd be so free - Preston.

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Aidan Martin

Aidan Martin


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MessageSujet: oh we'd be so free - Preston.   oh we'd be so free - Preston. Icon_minitimeLun 26 Oct - 19:03


    « Clic. »
    Je tournais brusquement la tête. Une fois vers la gauche, l’autre vers la droite, rien. Pourtant j’étais persuadé d’avoir entendu le crépitement d’un flash. Je passais tellement de temps à essayer de me faire oublier, à essayer de redorer mon image, que j’en devenais parano. Je jetais un coup d’œil à ma montre, il était 19 :16h, et la nuit tombait déjà. Je frottais mes mains ensembles vigoureusement pour leur rendre un peu de chaleur, et soufflais dessus de manière mécanique.
    « Clic. »
    Je venais de m’asseoir sur un banc, quand une lumière blanche m’a aveuglé. Cette fois-ci, le doute n’était plus permis. Je scrutais les environs, pourtant conscient d’être incapable de distinguer quoi que ce soit à travers une telle noirceur. Rien ne bougeait, je n’entendais que le vent dans les feuilles des buissons et le bruissement de l’herbe qui se courbait. Pourtant, j’avais clairement et simplement été pris en photo. Je me levais brusquement, m’avançant d’un pas rapide vers l’entrée du parc.
    « Hé, qui est là ? »
    « Clic, clic, clic, clic… »
    « HOW ! »
    « Clic. »
    A travers l’un des flashs, tandis que je protégeais mon visage avec l’un de mes bras, j’avais eu le temps d’apercevoir la silhouette floue d’un photographe qui s’était finalement enfui en faisant claquer ses chaussures sur le bitume. Mes yeux étaient ronds comme des soucoupes, qu’y avait-il d’intéressant dans une promenade nocturne au parc ? Aujourd’hui avait été la seule journée depuis longtemps maintenant où j’avais réussi à me vider la tête des idioties qui m’assaillaient d’ordinaire, et en une fraction de seconde, cette précaire sérénité s’était envolée. Apparemment, quoi que je fasse, il y aura toujours quelque chose à redire à mes actes. Peut-être que demain en première page allait être inscrit le fait qu’Aidan Martin s’octroyait de sombres activités à des heures tardives, qu’en savais-je… Je poussais un soupire et m’en retournais à la surface glacée et lisse du banc sur laquelle je m’asseyais lentement, les mains dans les poches de ma veste. Je sortais une cigarette et l’allumait consciencieusement, en éteignant la flamme du briquet d’un souffle rauque. En la portant à ma bouche, j’entendis à nouveau des pas, mais ceux-ci ne cherchaient pas à se faire discret. J’en déduisis rapidement que le photographe n’avait plus la moindre envie de prendre la peine de se cacher pour m’immortaliser, et se précipitait à présent vers moi d’une démarche assurée. Je lâchais un nuage de fumée à travers mes lèvres entre ouvertes et me levais pour la deuxième fois consécutive. Les pas se rapprochaient, je faisais de même en sens inverse. Je ne voyais toujours pas grand-chose, impossible, même à l’aide des lampadaires émettant une faible lueur, de me rendre compte de la distance qui me séparais de mon assaillant. Inévitablement, un lien se fit entre cette soirée et une autre, plus intense, datant de bien des jours déjà. Oubliant ce pourquoi j’étais là, je m’immobilisais, et fut percuté de plein fouet par la personne présente dans le parc.
    « Bordel, mais ça va vraiment pas chez toi, t’es malade ! » M’époumonais-je en me massant l’épaule.
    A présent tout près l’un de l’autre, je pouvais me rendre compte qu’il ne s’agissait vraisemblablement pas de la même personne que tout à l’heure. Preston Elwood se tenait devant moi, et la moindre des choses était d’avouer qu’il était bien la dernière personne que je m’étais imaginé rencontrer ce soir.




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Preston Elwood

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MessageSujet: Re: oh we'd be so free - Preston.   oh we'd be so free - Preston. Icon_minitimeMar 27 Oct - 12:45

    Agnia Caufield noua ses longs cheveux blonds avant de faire un léger signe de la main et de disparaitre au coin de la rue. Hein ? Nan nan Preston n'est pas devenu une fille ! Agnia était une autre de ces mannequins londonienne que Preston avait croisé depuis qu'il était photographe et croyez moi, il était amené à croiser pas mal de filles pour cela, surtout lors de certaines occasions. Que croyez vous ? Photographe à Londres ce n'était pas si mal que ça, c'était même un métier d'enfer quand on savait comment s'y prendre et quelles personnes fréquenter. Malgré son jeune âge, en trois-quatre ans, Preston avait eu le temps de se faire des relations parmi ses pairs, voilà comment il avait rencontré des filles comme Agnia. Mais là tout de suite, la demoiselle russe n'était pas le propos. Autrement dit : on s'en foutait, c'était juste qu'il avait passé une partie de l'après midi avec elle et ses compagnons.
    A l'heure où je vous parle, le jeune homme revenait tout juste de l'endroit où avait eu lieu le shoot. Encore un shoot ? Ben quoi ! Il était photographe oui ou non ? Bien sûr que Preston restait en priorité celui qui se charger d'immortaliser les Maniacs sur papier glacé mais comme tout le monde le savait, tout cela était comme en 'pause', le groupe n'avait plus la tête à faire des choses aussi anodines que de prendre la pause devant l'objectif. Quant à Preston, il ne souhaita pas simplement remplacer une 'activité' par un autre. Lui aussi avait besoin de se changer les idées et la photographie restait encore le meilleur moyen pour y parvenir. Ouais parfois, il en avait assez de se retrouver avec tous ces 'musicos' et dans ce genre de moment, il ressentait le besoin de retourner aux sources et de passer l'après-midi voir la journée à déclencher le flash d'un appareil photo.
    Mister Elwood ressemblait à une ombre à cette heure de la journée. La nuit tombait à peine ! Aaarf ! C'était vraiment un quartier de bourges ! Seulement, il était obligé de passer par là pour rentrer chez lui, préférant une fois de plus marcher un peu. Il passa une main dans ses cheveux blonds et observa une maison en total accord avec l'esprit de ce quartier : luxueuse et semblant avoir été construite pour être plus grosse que celle d'à côté. Cela lui rappelait ce pourquoi il avait passé toute son adolescence à faire des conneries et à vouloir fuir sa famille. Ses parents seraient vraiment parfaits ici. Mais bon, ce n'était pas le moment de repenser au passé, simplement ce quartier lui sembla aussi chiant et amorphe qu'il détestait tant. D'ailleurs pour raccourcir son passage ici, Preston coupa par le parc.
    Le parc en question était bien sûr lui aussi désert à cette heure ci, ben oui beaucoup trop tard pour promener le chien-chien et les enfants ! J'avoue, Preston était assez rempli de préjugés à ce niveau mais il avait une bonne excuse : il avait vécu dans ce genre de quartier. Ayant pour seule lumière celle que produisait les lampadaires, il marcha d'un pas rapide, pensif par rapport à certaines choses. Ce n'était pas son genre d'être 'rêveur', il pensait simplement au shooting auquel il venait de participer il y a quelques minutes encore. Il était tellement déconnecté de la réalité qu'il n'entendit même pas la voix d'une autre personne résonner dans la nuit ou qu'il ne vit personne, encore moins un photographe voyeur. Preston se contentait juste de marcher ... jusqu'à ce qu'il rencontre un obstacle sur sa route et autant vous dire que le retour à la réalité fut dur. Il bougea quelques secondes légèrement endolorie avant de relever les yeux vers une certaine personne ... une certaine personne avec qui les choses étaient plus que compliquées.

      PRESTON ▬ On a peur dur noir maintenant ?

    Sa voix fut automatiquement froide. Preston mit ses mains derrière son dos et serra, serra, serra les poings jusqu'à ressentir une douleur aigüe le transpercer. Il faisait ça pour se calmer. Ouais il aurait dû se douter qu'en se retrouvant devant Aidan, toute sa bonne volonté s'évaporerait à rester calme devant lui. Seulement, le fait qu'il ne lui ait encore pas décroché un poing prouvait qu'il avait tout de même réussi à se calmer pendant ces dernières semaines. Noah lui aurait déjà collé un pain, c'est ce que Preston aurait fait ... enfin bon, vous avez compris le truc non ? Ses mains blanchirent sous la pression avant de retrouver leurs places habituelles tandis qu'il ne le lâchait pas des yeux.
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