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 céleste & caesar.

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Léonie Dougherty

Léonie Dougherty


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MessageSujet: Re: céleste & caesar.   céleste & caesar. Icon_minitimeSam 24 Oct - 22:44

    Je suis probablement en train de rêver, mais la différence entre la réalité et le rêve m'importe peu à présent. Nous sommes dans notre lit et ses doigts parcourent ma taille avec une douceur incomparable, tandis que ses lèvres s'approchent d'une de mes oreilles pour murmurer des mots d'amour qui me fait frissonner. Ses bras encerclent mon ventre, il se retient, il ne veut pas. Il sait qu'il doit partir là-haut mais il ne veut pas me laisser seule. A mon tour, je le tiens de toutes mes forces et un instant je crois que je l'ai sauvé. Et je vous en supplie, que l'éphémère devienne l'éternité lorsque mes yeux plongent dans son regard.
    « Yo, Cy, réveille-toi là, tu me fais peur. »
    Mes prières ne sont pas exaucées, encore une fois, et c'est alors officiellement que je décide de croire que Dieu n'existe pas, qu'il n'est qu'illusion pour nous bercer d'un espoir inaccessible. Mes yeux s'ouvrent rapidement et je vois alors Alan, le joint à la bouche, en train de tenter de me réveiller. Je me rappelle soudain, que lorsque j'ai inspiré trop de fois à la suite cette substance illicite, je me suis laissée tomber au sol, comme propulsée. Je souris fièrement, car je constate que le shit que je souhaite acheter à présent va me permettre de réaliser ce que je veux de plus cher à présent: le revoir ne serait-ce que l'instant d'euphorie.
    « Qu'est-ce t'as sérieux à rire Cy? Tu m'as foutu les boules, t'as fait une crise de spasmes, j'ai cru que t'allais crever. Qu'est-ce que j'aurais dit moi aux meufs de l'hôpital et aux keufs après? Bordel, c'est mort, le bout de shit tu peux rêver. »
    « Bordel, fais pas chier. T'as besoin de fric, j'en ai, j'ai besoin de shit, tu en as. Va pas chercher compliqué là où tout est simple. Un bout de 50. »
    Le rasta aux nombres incalculables de dreadlocks soupire profondément, mais au fond il sait pertinemment qu'il n'a pas le choix d'accepter le marché proposé: car maintenant, la vente de drogues, c'est sa seule ressource d'argent. Et que s'il veut pas finir à la rue, il est obligé de faire ça. Bien sûr, ça lui arrive souvent de vouloir être un honnête homme et de mener une vie stable, mais entre nous, est-ce qu'à présent cette putain de société nous laisserait accéder à ce plaisir? Tu fais une erreur, c'est marqué sur ton casier judiciaire que t'as été arrêté avec du shit, et après tes employeurs ils te regardent comme de la sous-merde, comme si t'étais qu'un misérable qui mériterait de se faire bouffer par des rats. La vie est ingrate parfois, et Alan le voit bien tous les jours lorsqu'il fait toutes les agences d'intérim, il voit bien en face tous les jours comme les Hommes sont laids.

    Il me tend le paquet que j'échange contre la somme convenue, et immédiatement je planque la drogue dans mon soutien gorge. J'ai soudainement envie de rire, est-ce sûrement dû à l'effet encore très prononcé de la substance illicite qui parcourt mon corps, mais ce qui provoque mon état est le fait que j'ai l'impression d'avoir à nouveau dix-sept ans, lorsqu'on flippait pour un rien lorsqu'on croisait un flic dans la rue alors qu'on avait un bout de cinq et durait plus d'une semaine.
    Tranquille, je sors de son appartement, le sourire aux lèvres: il était là, tout cela semblait si réel. Et maintenant je n'ai plus qu'une hâte, entrer dans mon appartement afin de fumer et de sentir son odeur à nouveau. Alors que je m'apprête à le rejoindre, je tombe sur Feel the beat, lieu que j'apprécie particulièrement par ce nombre incalculable de CD. Plus enthousiaste que jamais, je pénètre dans la pièce et...

    Je regrette. J'ai envie de partir en courant, de le fuir comme lorsque j'ai fait depuis mes dix-sept ans. Caesar est là, plus beau que jamais, et je me rends compte que le fait de le voir fait battre mon cœur bien trop vite et bien trop irrégulièrement. Il est pire que tout type de drogues, crack, héroïne, speed, shit. Il m'a brisé le cœur quand j'avais dix-sept ans à peine et la douleur est encore là. Comme si la cicatrice qu'il a faite se ré-ouvre en le voyant.
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Léonie Dougherty

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MessageSujet: Re: céleste & caesar.   céleste & caesar. Icon_minitimeMer 28 Oct - 1:53

    Alors qu'un ange passe, je ne saurais dire quel sentiment je ressens à cet instant précis. Il s'agit probablement de colère dû au fait qu'il m'est abandonné sans oser me le dire de vive voix, préférant être lâche et traitre en me laissant qu'un misérable mot. Ou peut-être également de la douleur en me remémorant l'état que j'ai eu lorsqu'il m'a abandonné, me rappelant mes tentatives de suicide, mes cris, mes larmes et mon désarroi. Ou bien sûrement aussi de la nostalgie, en ressassant tous les souvenirs délicieux que nous avons en commun. Et pourtant, je crois que tout ce mélange de sentiments ne donne qu'une seule issue pour ne pas craquer: la fuite. Alors que je recule d'un pas afin de rejoindre la sortie du magasin afin d'être aussi lâche que mon premier amour, celui-ci me retient, fermement. Je comprends alors qu'il n'y a à présent plus moyen d'éviter une quelconque conversation, à mon plus grand bonheur -quoique.

    « réagis putain de merde ! dis quelque chose ! »
    Ses mots me pénètrent à l'intérieur comme si il s'agissait d'une balle en plein cœur: imprévisible et terriblement douloureuse. J'aimerais lui crier qu'il me fait mal, pourtant je sais que la violence est une chose omniprésente chez lui, et qu'inexorablement, je ne peux détourner cette rage chez lui. La douleur dans mon poignet se fait ressentir, et puis s'atténue petit à petit, mon corps s'habituant alors à cette force sur l'un de mes bras. Je n'ose quoi dire alors qu'il m'ordonne de le faire, pourtant je préfère le fixer longuement, ce qui m'amène a de nombreuses questions qui seront, à mon plus grand malheur. Comment on en est arrivé là Caesar? Et pourquoi j'ai l'impression que notre amour qui me semblait à l'époque éternel, n'est à présent qu'un souvenir terni et inexistant? Pourquoi alors que je devrais être emplie de haine à ton égard, je ne peux m'empêcher de ressentir ne serait-ce qu'un peu d'amour, alors que tu m'as brisé? Et pourquoi suis-je toujours pathétique quand je t'évoque? Pourquoi notre jolie petite histoire n'a pas eu le droit à une jolie petite fin?

    En ayant assez de cette situation et voulant que les choses changent, je décide finalement d'arrêter de le fixer pour avoir une réaction, ne serait-ce que physique. Avec ma main libre, je tente de défaire sa main qui entoure mon poignet, en vain: il est vrai que je n'ai jamais été dotée d'une force incroyable et que mon quarante-huit kilos toute mouillée n'aident en rien. J'essaie alors de tirer sur mon bras, mais c'est à nouveau un échec puisant, qui a le don de m'énerver au plus haut point. Je lui hurle alors de me lâcher, mais il ne semble pas réceptif à mon ordre: je comprends alors qu'il ne me lâchera pas tant que je n'aurais pas dit un mot.

    « Tu veux que je te dise quelque chose? J'aimerais que tu arrêtes immédiatement ce que tu fais, tu n'as pas le droit de m'obliger à te parler, surtout en utilisant la force. Tu sais quoi? Tu me dégoûtes. T'es qu'un salaud. C'est toi qui m'a abandonné et c'est toi maintenant qui me crie de réagir? N'inverse pas les rôles Caesar, tu n'es pas la victime. »
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MessageSujet: Re: céleste & caesar.   céleste & caesar. Icon_minitimeSam 7 Nov - 22:43

    Notre relation a toujours été source de conflits, c'est un fait indéniable. Effectivement, il me semble que nous sommes ce genre de personnes aimant se déchirer pour mieux s'aimer après. Malsain, n'est-ce pas? Il m'arrivait de lui en vouloir pour m'apporter tant de malheurs, pourtant il suffisait qu'il me donne la main pour faire disparaître tout soupçon de tristesse. Alors qu'il y a de nombreuses années plus tôt, j'aurais inévitablement succombé sous son regard perçant, à présent il me laisse perplexe, comme si mon coeur refusait de lui se donner tout entier à lui, sachant pertinemment qu'il le piétinerait quelques temps plus tard. Il lâche mon poignet, et je ne me sens pas pour autant libre: à dire vrai, sentir sa peau contre la mienne me faisait revivre. Légèrement, mais ce fut si agréable.

    Et il criait ses mots, il les jetait telles des bombes pour m'anéantir. Il hurlait sa colère, et je le comprenais, car sa haine était mienne, sa souffrance était semblable à ce que j'ai vécu. Nous avons toujours été similaire sur ce point, sur cette peine omniprésente dans notre coeur et dans notre esprit. Pourtant, il ne peut prétendre que sa vie a été dure sans moi, il n'a même pas le droit de le sous entendre. Parce qu'il l'a choisi, parce que c'est lui qui a décidé de mettre fin à tout cela, il se doit d'assumer son acte sans broncher. J'aimerais contenir mon exaspération un peu plus longtemps, mais je ne peux pas. J'avais souvent penser à ce que je pourrais lui dire lorsque je le reverrais, et pourtant aucun de ses mots préparés me reviennent.

    « Comment peux-tu me dire avec tant de confiance que j'aurais fait la même chose que toi? Comment peux-tu prétendre un seul instant que moi aussi, je t'aurais quitté? Putain, je croyais que tu me connaissais un minimum Caesar, tu as toujours su que mon amour pour toi a été inconditionnel, et que j'aurais jamais pu te quitter. Jamais. T'étais tout pour moi, alors je m'en foutais de nos soucis, parce que je croyais qu'on allait être capables de les traverser. Ensemble.  »

    Je m'arrête un instant, et je crois qu'il n'ose me répondre. Peut-être qu'il se doute que je n'ai pas terminé ma tirade, que je ne suis pas prête de finir de hurler ma douleur. Un moment, je ferme les yeux alors que je passe mes mains de mes cheveux et que je soupire profondément. La respiration irrégulière, je les réouvre et il est toujours là. Si seulement on pouvait faire comme s'il ne m'avait jamais quitté...

    « Tu n'avais pas envie de souffrir...Tu me donnes envie de vomir Caesar, tu me répugnes. Comment peux-tu être si égoiste? Et tu n'as pas pensé à ma souffrance, à moi? T'as pensé une seule seconde à ma réaction quand j'ai lu ta lettre, quand j'ai tenté de la comprendre, en vain? Tu mérites ce ton, ni plus ni moins. Oh ça oui, tu le mérites, et tu ne me fais pas peur.

    Je ne sais pas ce que tu es devenu, ni ce que tu as vécu, mais au moins tu l'as choisi. Moi, j'ai été obligé d'accepter le fait que tu m'aies quitté, je n'ai pas eu le luxe que tu as eu. Et tu as pensé, quand tu as fait ça, à ce que j'allais devenir? Tu savais très bien que j'étais fragile, que j'allais vouloir mettre fin à mes jours, mais tu l'as quand même fait. Alors dis-moi sincèrement, ne crois-tu pas que tu mérites ce ton et ces mots?
     »

    J'ai encore tant de choses à lui faire prendre conscience pourtant les mots me manquent et mon souffle est coupé. Et j'ai à peine le temps de me remettre de mes émotions que le bruit du plastique brisé sur le sol m'alerte. Maniacs. Mon coeur fait de terribles bonds incontrôlables lorsque mes yeux s'arrête sur le visage innocent de mon fiancé qui figure sur la pochette de l'album. Il me semble que Caesar pose sa main sur mon cou, mais je suis incapable d'en être certaine. A dire vrai, à ce moment précis, je suis complètement déconnectée de la réalité. C'est comme si, à cet instant précis, les deux hommes ayant marqué mon coeur sans que je le veuille était réuni, dans cet endroit.

    J'aimerais qu'ils me fassent encore croire que la vie est belle...

    Désolée, je ne peux pas corriger les fautes, je suis sous Linux et donc c'est très limité, j'ai seulement pu pondre cette horreur. Méa culpa.
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MessageSujet: Re: céleste & caesar.   céleste & caesar. Icon_minitime

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